Comme à chaque début de saison, c'est le temps des grands changements chez nos clubs de l'élite, sans tenir compte des effets positifs de la stabilité des joueurs et de l'encadrement technique. On se demande, aujourd'hui, si nos responsables recrutement selon un projet sportif ou seulement pour essayer de créer un choc psychologique pour conserver leur poste. Là est toute la question. S'agit-il d'un facteur d'influence ou de complexe envers des techniciens étrangers ? Plusieurs raisons expliquent ce phénomène, notamment l'absence de vision à long terme en l'absence de projet sportif et la pression des résultats immédiats. La FAF a mis en place une stratégie et des règlements pour favoriser la stabilité technique en limitant le nombre de licences délivrées aux clubs et aux coachs, mais cela ne semble pas suffisant pour freiner cette valse des entraîneurs. Comme à l'accoutumée, plusieurs joueurs étrangers et Franco- Algériens ont débarqué en Ligue 1, lors de ce mercato estival. L'Entente de Sétif, avec sa nouvelle direction, a préféré le coach allemand Antoinhe Hey pour succéder au Tunisien Nabil El Kouki. Pour sa part, le CS Constantine a choisi le Tomislav Stipiæ pour remplacer Kheir Eddine Madoui. Ces deux entraineurs étrangers viennent de rejoindre les deux Allemands, Josef Zinnbauer de la JSK et Sead Ramoviæ du CRB. Le MCA, qui a jugé utile de ne pas renouveler le contrat du Tunisien Khaled Benyahia, est en contacts très avancés avec le Sud Africain Rulani Mokwena en attendant l'USMA, l'ASO Chlef, le MB Rouissat. Côté joueurs, trois Franco-Algériens sont sur le point de finaliser leurs contrats avec des clubs de l'élite. Il s'agit des Saidi Abderrazak (Sochaux) et Ryan Souissi (Dijon) qui ont opté pour l'ES Sétif. Quant à Abderrahmane Boudah, sociétaire du Hammarby IF de Suède, est annoncé officiellement à la JSK. De son côté, le CR Belouizdad a entamé son opération de recrutement avec la signature d'un Albanais, Redon Xhixha en l'occurrence. D'autres joueurs binationaux et étrangers sont annoncés au sein de plusieurs formations de la Ligue 1. La question qui se pose: Jusqu'à quand allons-nous investir sur des étrangers et négliger la formation des jeunes, seule solution pour assurer l'avenir du football algérien ?