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![]() ![]() ![]() ![]() Samedi 645e jour
d'agression sioniste et 133e jour de siège total de Ghaza,
l'armée génocidaire d'Israël poursuit ses massacres de la population civile et
des demandeurs d'aide alimentaire.
Le nombre de victimes des bombardements israéliens durant les précédentes 48 heures (jeudi et vendredi) s'est élevé à 556 victimes, dont 117 martyrs et 439 blessés, portant le nombre total de victimes à 57.882 martyrs et 138.095 blessés, depuis le début du génocide en octobre 2023, a indiqué le ministère palestinien de la Santé dans ses deux derniers bilans quotidiens. Le nombre de victimes depuis la violation du cessez-le-feu par l'entité sioniste, le 18 mars 2025, s'élève désormais à 7.311 martyrs et 26.054 blessés, ajoute la même source. Les bombardements israéliens lors de la journée de samedi ont fait, depuis l'aube jusqu'aux environs de 15h (localement), au moins 71 martyrs, dont 34 parmi les Ghazaouis qui se déplacent sur plusieurs kilomètres pour tenter d'obtenir de quoi manger à leurs familles dans les centres d'aide alimentaire militarisée de l'armée sioniste. Les attaques sionistes ont ciblé les quartiers al-Tuffah et al-Zeitoun, à l'est et au sud de la ville de Ghaza, Deir al-Balah, dans le centre de l'enclave, ainsi que Jabalia al-Balad au nord. Par ailleurs, de violents combats ont eu lieu, hier, entre les combattants de la résistance palestinienne et l'armée d'occupation israélienne, à Al-Shujaiya (au nord de Ghaza) et à Khan Younes (au sud), faisant au moins trois blessés parmi les soldats sionistes. Des sites d'information israéliens ont qualifié ces opérations d'«incidents sécuritaires graves», précisant que «plusieurs soldats israéliens ont été blessés lors d'affrontements avec les Brigades Al-Qassam». De son côté, Saraya al-Quds, la branche militaire du Mouvement du Jihad islamique, ont annoncé, hier, avoir «détruit un véhicule militaire israélien en faisant exploser une bombe-baril dans la région de Cheikh Nasser, à l'est de Khan Younes». ONU : 798 morts près des centres d'aide de Ghaza en six semaines Le bureau des droits de l'homme de l'ONU a déclaré vendredi qu'il avait enregistré au moins 798 morts au cours des six dernières semaines dans les centres d'aide de Ghaza gérés par la Fondation humanitaire de Ghaza (GHF), soutenue par les États-Unis et Israël, et près des convois gérés par d'autres groupes humanitaires, rapporte Reuters. « Du 27 mai au 7 juillet, nous avons enregistré 798 meurtres, dont 615 à proximité des sites de la Fondation humanitaire de Ghaza et 183 probablement sur la route des convois d'aide», a déclaré Ravina Shamdasani, porte-parole du Bureau des droits de l'homme de l'ONU (HCDH), lors d'un point de presse à Genève. Le plus récent bilan établi samedi par le ministère de la Santé de Ghaza fait état de 805 martyrs, 5.252 blessés et 42 disparus, depuis le lancement, le 27 mai dernier, du plan américano-israélien d'aide alimentaire militarisée, suite à la fermeture totale le 2 mars 2025 des points d'accès vers l'enclave au système d'aide humanitaire, géré par des agences des Nations Unies, dont l'UNRWA, et autres ONG internationales, qui a déjà montré son efficacité. Les agences de l'ONU tirent la sonnette d'alarme Dans une déclaration conjointe, publiée samedi, les agences des Nations Unies (OCHA, PNUD, FNUAP, UNOPS, UNRWA, PAM et OMS) alertent que «la pénurie de carburant à Ghaza a atteint un niveau critique». «Le carburant est essentiel à la survie à Ghaza. Il alimente les hôpitaux, les réseaux d'eau, les réseaux d'assainissement, les ambulances et tous les aspects des opérations humanitaires. Les approvisionnements en carburant sont nécessaires pour déplacer la flotte utilisée pour le transport des biens essentiels à travers la bande de Ghaza et pour faire fonctionner un réseau de boulangeries produisant du pain frais pour la population touchée. Sans carburant, ces moyens de subsistance disparaîtront pour 2,1 millions de personnes», lit-on dans la déclaration. Le communiqué explique que sans un approvisionnement adéquat en carburant, «les agences des Nations Unies qui répondent à cette crise seront probablement contraintes de cesser complètement leurs opérations, ce qui aura un impact direct sur tous les services essentiels à Ghaza», y compris «l'absence de services de santé, d'eau potable et de capacité à acheminer l'aide». «Les hôpitaux sont déjà en panne, les maternités, les unités de soins néonatals et les unités de soins intensifs sont défaillantes, et les ambulances ne peuvent plus circuler. Les routes et les transports resteront bloqués, piégeant les personnes dans le besoin. Les télécommunications seront coupées, paralysant la coordination vitale et coupant les familles d'informations essentielles et les unes des autres», ajoute l'ONU. La déclaration fait état d'une «petite quantité de carburant entrée à Ghaza cette semaine, pour la première fois en 130 jours», mais que cette «évolution positive» ne représente qu'une «infime partie des besoins quotidiens», appelant à en «autoriser l'entrée en quantités suffisantes et de manière constante pour soutenir les opérations vitales». |
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