|
![]() ![]() ![]() Crimes sionistes à Ghaza: Washington sanctionne la rapporteuse de l'ONU pour la réduire au silence
par Mohamed Mehdi ![]() Vendredi
643e jour d'agression sioniste et 131e jour de siège total de Ghaza, l'armée génocidaire d'Israël poursuit ses massacres
de la population civile et des demandeurs d'aide alimentaire. Le nombre de
victimes des bombardements israéliens durant la journée de mercredi s'est élevé
à 329 victimes, dont 82 martyrs et 247 blessés, portant le nombre total de
victimes à 57.762 martyrs et 137.656 blessés, depuis le début du génocide en
octobre 2023, a indiqué le ministère palestinien de la Santé dans son bilan de
jeudi.
Le nombre de victimes depuis la violation du cessez-le-feu par l'entité sioniste, le 18 mars 2025, s'élève désormais à 7.200 martyrs et 25.615 blessés, ajoute la même source. Les massacres de l'armée sioniste contre les demandeurs d'aide alimentaire se poursuivent également, faisant 9 martyrs et plus de 78 blessés, durant la journée de mercredi, portant le nombre de victimes à 782 martyrs et 5.179 blessés depuis le lancement du plan américano-israélien d'aide militarisée, le 27 mai 2025. A défaut d'être en mesure d'affronter les combattants de la résistance, l'armée génocidaire israélienne s'attaque aussi aux cimetières, en plus de bombarder des tentes de personnes déplacées. Hier, dans une déclaration sur sa chaîne Telegram, le ministère des Waqfs et des Affaires religieuses de Ghaza a révélé, images à l'appui, que «l'occupation a commis un nouveau crime en prenant d'assaut le cimetière turc à l'ouest de Khan Younes, exhumant des tombes et volant les corps des morts». «Les forces d'occupation sionistes ont pris d'assaut, à l'aube de la journée de jeudi 10 juillet 2025, le cimetière turc, situé dans la zone d'Al-Mawasi, à l'ouest du gouvernorat de Khan Younes, au sud de la bande de Ghaza, avec des chars et des bulldozers, rasant et exhumant des tombes et volant des restes des corps des martyrs et des morts». Le communiqué précise que «ce crime a coïncidé avec la destruction et la démolition des camps de personnes déplacées entourant le cimetière, forçant des centaines de familles à fuir encore une fois les horreurs de la guerre d'agression, aggravant davantage leurs souffrances». Le ministère rappelle que ce n'est pas la première fois que l'armée d'occupation sioniste procède à la profanation de tombes, et qu'elle a déjà «détruit complètement ou partiellement près de 40 cimetières sur les 60 que compte la bande de Ghaza» depuis le début de la guerre d'extermination. Francesca Albanese qualifie d' «obscènes» les sanctions américaines contre elle Francesca Albanese, Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les territoires palestiniens occupés, a qualifié d'«obscène» la décision des États-Unis de la sanctionner, affirmant qu'elle était visée pour avoir dénoncé le génocide israélien à Ghaza. Jeudi, dans une déclaration à Al Jazeera, Mme Albanese, a déclaré qu'elle ne se laisserait pas réduire au silence par la décision prise à son encontre, annoncée mercredi par le Secrétaire d'Etat US, Marco Rubio, en l'accusant de mener une «campagne de guerre politique et économique contre les États-Unis et Israël». Mme Albanese a souligné que les sanctions imposées par l'administration Trump n'arrêteraient pas sa «quête pour [le] respect de la justice et du droit international», ajoutant que la décision de Washington lui rappelle les «techniques d'intimidation de la mafia». «Je tiens à rappeler à tout le monde que la raison pour laquelle ces sanctions sont imposées est la poursuite de la justice. Bien sûr, j'ai critiqué Israël (qui) a commis des génocides, des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre», a-t-elle ajouté. La semaine dernière, la rapporteuse de l'ONU a rendu public un rapport sur une cinquantaine d'entreprises, américaines, suédoises, allemandes, canadiennes et autres, qui aident Israël dans sa guerre génocidaire contre Ghaza et au déplacement des Palestiniens, en totale violation du droit international. Dans une publication sur X, Mme Albanese a estimé, jeudi, que : «tous les regards doivent rester tournés vers Ghaza, où des enfants meurent de faim dans les bras de leurs mères, tandis que leurs pères et leurs frères et sœurs sont réduits en miettes par les bombardements alors qu'ils cherchent de la nourriture. ASSEZ. Envoyez des marines. Briser le siège (de Ghaza, ndlr). Ensemble, nous pouvons. Ensemble, nous devons». La veille, elle avait interpelé les gouvernements italien, français et grec leur rappelant leur devoir, en tant que signataires du Statut de Rome, de la Cour pénale internationale (CPI), d'«expliquer pourquoi ils ont accordé le passage de leur espace aérien à Benjamin Netanyahou, recherché par la CPI», alors qu'ils «sont tenus de l'arrêter». «Les citoyens italiens, français et grecs méritent de savoir que toute action politique violant l'ordre juridique international les affaiblit et les met tous en danger», a-t-elle souligné, dans la même publication. A noter que le Mouvement de la résistance islamique Hamas a condamné, vendredi, les sanctions imposées par Washington contre Mme Albanese, les qualifiant de «flagrant parti pris de l'administration américaine pour les crimes de guerre sionistes et un mépris pour les institutions des Nations Unies et leurs représentants, ainsi que pour les rapports documentant la catastrophe humanitaire créée par l'occupation dans la bande de Ghaza». |
|