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![]() ![]() ![]() ![]() Alors que sa sortie de
prison était prévue pour le 25 août prochain, l'ex-ministre de la Justice, Tayeb Louh, a été condamné, hier
lundi, à 4 ans de prison ferme, dans une nouvelle affaire de « non-déclaration
de biens » et «enrichissement illicite ».
En effet, le Tribunal du pôle pénal, économique et financier de Sidi M'hamed, a condamné l'ancien ministre de la Justice Tayeb Louh à quatre (04) ans de prison et à une amende de 200.000 dinars pour des affaires de corruption remontant à la période de son passage au gouvernement entre 2002 et 2019, selon ses avocats cités par des sources médiatiques. L'ancien ministre de la Justice, avait déjà été jugé et condamné dans deux affaires liées à des charges comme « le trafic d'influence » et « octroi de privilèges indus ». Il avait été condamné à deux et trois ans de prison, le 7 mars 2022, pour son intervention pour annuler les mandats d'arrêt internationaux émis contre Chakib Khelil, ancien ministre de l'Énergie en plus de l'un des membres de la famille Kouninef. Et alors que sa sortie de prison est prévue pour le 22 août prochain, Tayeb Louh a été informé qu'il est poursuivi pour une autre affaire liée à deux nouveaux chefs d'inculpation que sont « non-déclaration de biens » et « enrichissement illicite », des charges pour lesquelles il a été condamné, hier lundi, à 4 ans de prison ferme. La première accusation concerne une villa située à Staouali dans la banlieue ouest de la capitale, qu'il a achetée sur plan en 2017 auprès de l'OPGI alors qu'il était encore ministre de la Justice. Le deuxième chef d'accusation est lié à la possession de trois propriétés pour lesquelles les sources de financement n'ont pas été justifiées : un appartement dans le quartier « Marsa Ben M'hidi » à Tlemcen, que Louh a acheté en 1986 dans le cadre de la cession des biens de l'État, en plus d'un bungalow à Tlemcen qu'il a acheté en 2015 et une villa de luxe au quartier « Bois des Cars » dans la commune de Dely Brahim, à Alger, selon l'arrêt de renvoi de la Chambre d'accusation. Pour rappel, le procureur général avait requis 10 ans de prison et une amende de 1 million de dinars contre Tayeb Louh, soulignant que l'accusé « ne s'est pas conformé à la déclaration obligatoire de son patrimoine comme le stipule la loi ». Tayeb Louh a catégoriquement nié toutes les accusations de corruption portées contre lui. |
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