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![]() ![]() ![]() Boukhalfa Yaïci, DG de Green Energy cluster Algeria: «Le programme des énergies renouvelables a besoin de plus de visibilité»
par El-Houari Dilmi ![]() L'Algérie
avance à pas résolus vers le développement de son mix énergétique, avec une
production de 15.000 mégawatts d'énergies renouvelables à l'horizon 2035.
S'exprimant sur les ondes de la Radio nationale, pour Boukhalfa
Yaïci, directeur général de Green Energy
cluster Algeria, plus de 2 ans après le lancement des
appels d'offres et la signature des contrats un an plus tard, «les projets pour
la réalisation d'une première tranche de 2.300 mégawatts avancent à un rythme
satisfaisant, même si quelques difficultés ont dû être surmontées,
principalement liées aux entreprises de réalisation», a-t-il
affirmé. «L'autre difficulté est celle de ce décret exécutif du ministère de
l'Industrie qui date de 5 ans déjà concernant la production de panneaux solaires
photovoltaïques, ce texte n'a jamais été appliqué à ce jour», a déploré le DG
de Cluster Energie Solaire, ajoutant que des «solutions restent à trouver pour
relancer les entreprises algériennes qui activent dans ce domaine».
Le programme de développement des énergies renouvelables, «est d'autant plus important que cela permet d'abord de réduire notre consommation de gaz naturel mais aussi de décarboner notre économie», a encore expliqué l'invité de la Radio. «Il existe une panoplie de textes législatifs et réglementaires relatifs aux énergies renouvelables, mais ils ne sont pas appliqués convenablement sur le terrain de la réalité», a déploré Boukhalfa Yaïci». « Pour le DG de Cluster Energie Solaire, «la feuille de route concernant le programme de développement des énergies renouvelables n'est pas encore bien claire, d'où l'urgence de préparer l'après 2.300 mégawatts en cours de réalisation, en impliquant toutes les parties prenantes, à commencer par le secteur de l'industrie», a-t-il plaidé. «Il faut aussi augmenter la part des entreprises nationales dans la réalisation des programmes futurs», a encore expliqué l'hôte de la Radio, ajoutant qu'un «effort financier de plus de 3.000 milliards de dollars a été consenti pour moderniser notre stratégie nationale de développement des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique». Les potentialités dont dispose l'Algérie dans le domaine des énergies fossiles, mais aussi des énergies renouvelables «plaident pour la construction d'un mix énergétique», a-t-il indiqué, regrettant au passage «le retard enregistré dans l'ouverture de l'autoconsommation pour les secteurs résidentiels de l'agriculture et de l'industrie». |
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