Retour des feuilletons des affaires des clubs algériens avec la FIFA. En effet, le CS Constantine qui vient d'être sanctionné par la FIFA, à propos d'un litige avec le défenseur nigérian Samson Dare Gbadebo.

Ce dernier a saisi l'instance mondiale qui a tranché en sa faveur pour non-respect de contrat et a eu gain de cause malgré que le joueur n'ait jamais foulé le sol algérien.

L'affaire remonte en juillet 2024, le club du Cirta et le joueur en question ont signé électroniquement avec empreinte digitale un contrat de deux ans jusqu'à juin 2026, en attendant l'obtention de visa pour rejoindre l'Algérie. Mais, le fameux document n'a jamais été délivré et le joueur nigérian n'a pas pu se déplacer pour rejoindre le CSC.

La Chambre de Résolution des Litiges de la FIFA, pour confirmer sa décision en tranchant en faveur du joueur, a souligné que tous les éléments constitutifs d'un contrat valide étaient réunis. Le CS Constantine a été contraint à payer un peu plus de six milliards de centimes au joueur, avec intérêts de 5 %. La décision précise « Si le paiement n'est pas effectué sous 45 jours le club sera interdit de recrutement sur les plans, national et international. Le CSC a le droit de faire appel devant le TAS dans un délai de trois semaines, après réception de la notification. Qui a été à l'origine de cette affaire ? Comment peut-on faire signer un joueur étranger sans lui délivrer un visa d'entrée ? Deux questions qui méritent des réponses. Entre le coach tunisien Kaïs Yaâkoubi, qui n'a pas dirigé un match officiel, a bénéficié, selon nos sources, de plus de six milliards de centimes en raison d'une rupture de collaboration de manière unilatérale. Près de treize milliards centimes qui partent en fumée entre cet entraineur et le joueur nigérian. Voilà comment sont dilapidés les deniers de l'Etat.

Par ailleurs, la FIFA oblige la direction de l'USMK à payer, selon une source proche du dossier, 100 millions de centimes au coach tunisien Hatem El Missaoui et les arriérés de l'entraineur des gardiens de but tunisien Rany Abbès. La FIFA a accordé un délai de 21 jours à l'USMK pour régulariser cette situation. Dans un communiqué, la direction de l'USMK a désigné un avocat égyptien et entrepris toutes les démarches juridiques pour faire appel et défendre ses droits.

Aussi, « le club accuse l'ex-entraîneur d'avoir trompé la FIFA en niant avoir signé la résiliation de contrat et en réclamant une indemnité injustifiée. La direction affirme qu'il a ensuite entraîné un club libyen et dispose de preuves pour défendre ses droits », lit-on dans le communiqué.