Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamal Baddari, a présidé, hier samedi, une réunion de coordination avec les directeurs d'universités et d'écoles normales nationales, en présence de responsables d'établissements d'enseignement supérieur et de leurs écoles affiliées dans les universités du pays, au sein de son département.

Ladite réunion a été consacrée à la coordination avec les écoles normales supérieures(ENS) et leurs affiliés afin de préparer l'extension de la formation aux trois paliers de l'Enseignement.

Cette initiative répond à la demande nationale exprimée par le ministère de l'Éducation nationale, visant à améliorer la qualité de la formation et à exploiter les ressources pédagogiques disponibles. L'objectif est de renforcer la qualité de la formation et d'optimiser l'utilisation des infrastructures et des équipements, ces annexes devant entamer, à partir de l'année universitaire 2025/2026, la formation des enseignants pour les trois cycles, précise-t-on, dans un communiqué rendu public par le ministère de l'Enseignement supérieur.

Des syndicats du secteur se sont dits convaincus que l'amélioration de la qualité de l'enseignement est intrinsèquement liée à la formation du personnel éducatif. Mais, ils ont tenu à préciser qu'une formation adéquate doit prendre en charge le volet psychologique de l'élève et l'amélioration des méthodes d'enseignement et de la méthodologie de l'enseignement.

Mohamed Belamri, Secrétaire général du Syndicat algérien des travailleurs de l'Education (SATE), a affirmé dans une déclaration faite au ‘Le Quotidien d'Oran' qu'une formation adéquate et ciblée permettra aux enseignants de développer les compétences nécessaires pour dispenser un enseignement de qualité, s'adapter aux besoins des élèves et utiliser des méthodes pédagogiques efficaces. Car affirme-t-il, les élèves, aujourd'hui, ont tendance à apprendre par cœur les cours sans pouvoir analyser ou synthétiser. Il est revenu sur le sujet de philosophie proposé au baccalauréat pour les littéraires. Un sujet à la portée des élèves moyens, mais qui a suscité l'indignation de ceux qui se sont habitués à apprendre les dissertations par cœur.

Le président de l'Union nationale des personnels de l'Education et de la Formation (UNPEF), Sadek Dziri, s'est dit plutôt pour la formation continue dans des choses nouvelles et pour une formation qui ne soit pas répétitive. Et d'affirmer que cette formation est déjà inscrite dans le nouveau statut particulier, précisant que son syndicat est pour la formation des enseignants concernés.