![]() ![]() ![]() En réponse à l'agression israélienne: La riposte de l'Iran monte d'un cran
par Mohamed Mehdi ![]() L'Iran est monté d'un cran
dans le cadre de sa réponse à l'agression israélienne. Ses attaques de dimanche
soir ont visé la ville de Haïfa, le poumon économique de l'entité sioniste,
ainsi que Tel-Aviv, qui ont été soumis à des tirs nourris d'une trentaine de
missiles balistiques et supersoniques et pas moins de 100 drones d'attaques.
Des médias sionistes ont annoncé, vers 22h30 (localement) que pas moins de 7 bâtiments ont été touchés à Haïfa par un seul missile iranien, probablement doté d'une très forte charge explosive, ajoutant que le feu s'est déclenché dans un parking de voitures. «Nos attaques visent des quartiers généraux militaires, des centres de décision et des zones résidentielles de dirigeants et de scientifiques sionistes», a déclaré un porte-parole de l'armée iranienne, tard dans la nuit de dimanche, invitant les «colons sionistes à quitter les territoires occupés, car ils seront bientôt inhabitables». C'est ce qu'a confirmé le journal israélien Haaretz qui a rapporté que «certaines attaques iraniennes ont visé des sites militaires ainsi que des infrastructures urbaines». De son côté, le «Commandement du front intérieur» a annoncé qu'un «missile balistique lourd a touché directement le mur entre deux salles fortifiées à Petah Tikva» dans le centre des territoires occupés. L'Agence iranienne Tasnim' affirme que «les Gardiens de la révolution ont utilisé un plus grand nombre de missiles hypersoniques lors des attaques de Haïfa et de Tel-Aviv que lors des précédentes», précisant que ces missiles étaient dotés d'une «puissance destructrice accrue». La même source ajoute que les «futures attaques verront l'utilisation accrue de missiles hypersoniques pour assurer la pénétration des défenses aériennes». Selon la presse israélienne, la riposte iranienne a fait 11 morts et 287 blessés. Les attaques israéliennes de dimanche ont visé aussi des installations énergétiques, nucléaires mais également des zones résidentielles et des bâtiments du ministère des Affaires étrangères. Le soir même, l'armée israélienne a bombardé un bâtiment du ministère des Affaires étrangères, blessant plusieurs fonctionnaires, a annoncé le MAE iranien. L'armée sioniste, citée par Al Jaeeera, affirme qu'un «drone de l'armée de l'air a frappé un lanceur de missiles balistiques au sud de Téhéran». Le bilan des victimes, annoncé dimanche soir par l'Iran, fait état de 224 martyrs depuis le début de l'agression israélienne, y compris de hauts responsables militaires et des services secrets, dont le patron des renseignements des Gardiens de la révolution, Mohammed Kadhami. Lundi, les frappes sionistes ont fait des dégâts à l'hôpital Al-Farabi de la ville de Kermanshah, a rapporté l'agence d'information Mehr. Téhéran : «Ceux qui cherchent une désescalade doivent contraindre l'agresseur à cesser son agression» Lundi, le ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que l'attaque contre l'installation nucléaire de Natanz à Ispahan (la principale pour l'enrichissement de l'uranium) constituait une «violation flagrante de toutes les règles et normes internationales». Ajoutant : « Nous nous concentrons sur la défense, et toute partie prétendant rechercher une désescalade doit contraindre l'agresseur à cesser son agression». De son côté, cité par Reuters, le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, a affirmé que l'Agence n'a enregistré «aucun dommage supplémentaire à l'usine d'enrichissement de combustible de Natanz depuis vendredi». a«Nous n'avons constaté aucun dommage à l'installation de Fordow ni au réacteur en construction à Khondab», a-t-il ajouté, avant de «saluer la coopération et l'échange d'informations entre les autorités iraniennes et l'Agence». «L'escalade militaire retarde les travaux nécessaires à une solution diplomatique», a-t-il souligné. Philippe Lazzarini appelle à ne pas oublier Ghaza Lundi 619e jour de l'agression sioniste et le 107e jour du siège de Ghaza, l'armée génocidaire d'Israël continue ses massacres de la population civile. Le bilan statistique quotidien du ministère palestinien de la Santé, publié hier, indique que le nombre de victimes arrivés dans les hôpitaux, durant les précédentes 24 heures (dimanche), s'est élevé à 250 victimes, dont 68 martyrs et 182 blessés, ce qui porte le nombre total des victimes, depuis le début du génocide israélien en octobre 2023, à 55.432 martyrs et 128.923 blessés. En outre, le bilan des victimes depuis la reprise des bombardements, le 18 mars 2025, est passé à 5.139 martyrs et 16.882 blessés. Par ailleurs, le nombre de victimes parmi les demandeurs de l'aide alimentaire au cours des dernières 24h est de 38 martyrs et 182 blessés, ajoute la même source, portant le nombre total des attaques dans les zones consacrées à ces «aides» à 338 martyrs et 2831 blessés. Les attaques sionistes au cours de la journée d'hier jusqu'aux environs de 15h (localement) ont fait 48 martyrs, dont 33 dans les zones d'aide alimentaire, ainsi que des dizaines de blessés, a rapporté Al Jazeera citant des sources hospitalières. A propos de la situation à Ghaza, le Commissaire-Général de l'UNRWA, Philippe Lazzarini, a rappelé hier, sur la plateforme X, que «les tragédies se poursuivent sans relâche» dans l'enclave, alors que «l'attention se porte ailleurs». «Des dizaines de personnes ont été tuées et blessées ces derniers jours, notamment des personnes affamées qui tentaient de se procurer de la nourriture grâce à un système de distribution mortel. Les restrictions à l'acheminement de l'aide humanitaire de l'ONU, notamment de l'UNRWA, persistent malgré l'abondance de l'aide prête à être acheminée à Ghaza. De plus, de graves pénuries de carburant entravent désormais la fourniture de services essentiels, notamment de santé et d'eau», écrit Lazzarini. Le patron de l'UNRWA affirme aussi : «Il est temps d'instaurer une paix durable à Ghaza et dans toute la région». Sur le registre des combats, la résistance Palestinienne poursuit ses actions contre l'armée d'occupation dans plusieurs régions de l'enclave. Hier, les Brigades Al-Qassam (branche militaire du Hamas) ont annoncé qu'ils ont mené, le jour même, avec les Brigades Al-Qods (branche militaire du Jihad islamique) une opération au cours de laquelle ils ont ciblé une «force sioniste retranchée dans une maison à l'est de Khan Younes». «Des combattants d'Al Qassam, en collaboration avec des combattants des Brigades Al-Qods, ont ciblé une force d'infanterie sioniste retranchée dans une maison, à l'aide d'un missile antipersonnel, tuant et blessant ses membres. Ils ont également tiré sur un soldat sioniste au même endroit avec un fusil «Ghoul» d'Al Qassam dans la zone d'Al-Sanati, à l'est de la ville d'Abasan al-Kabira, à l'est de Khan Younes, dans le sud de la bande de Ghaza», indique le communiqué publié sur Telegram. |
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