![]() ![]() ![]() ![]() Contrairement au premier
jour du bac, où les sujets de la langue arabe et d'éducation islamique ont été
jugés abordables, le deuxième jour a été quelque peu stressant, pour le cas de
la filière des sciences expérimentales notamment avec l'épreuve de
mathématiques qui demeure redoutable pour la grande majorité des candidats.
Certains candidats n'étaient pas très satisfaits de leur travail dans cette matière, précisant devant les caméras de télévision que les sujets contenaient à la fois des exercices difficiles et d'autres abordables. Et c'est d'ailleurs l'approche adoptée par les inspecteurs chargés d'élaborer les sujets du baccalauréat comme nous l'a confirmé Meriane Meziane, pédagogue et ancien syndicaliste. Dans une déclaration faite au «Le Quotidien d'Oran», Meziane a précisé que «généralement, les sujets sont élaborés tout en y introduisant des difficultés crescendo, donnant ainsi la possibilité à l'élève moyen d'avoir une moyenne de 10/20". Et de souligner qu'il faut, tout de même habituer les élèves à des difficultés pendant l'année scolaire». Et d'insister qu'il ne faut pas les habituer à des sujets faciles pour qu'au jour du bac, ils paniquent dès qu'ils trouvent une certaine difficulté. Et d'affirmer que parfois »ces difficultés relevées dans certains sujets, permettent de relever les niveaux des futurs candidats au Bac. Et d'expliquer que ces derniers vont prendre comme référence les sujets de cette session, ce qui va les pousser à s'entraîner sur certaines questions jugées difficiles. Meriane relativise en affirmant que «généralement les sujets sont bien choisis par la commission, il y a les inspecteurs de la matière qui analysent profondément ces choix». En mettant l'accent sur la nécessité de préserver la crédibilité du baccalauréat algérien. Et de préciser que les sujets du bac sont consultés partout et par différents pays, à travers les annales du baccalauréat. Donc, dit-il, Il faut que ce soit des sujets de qualité et de valeur. A noter que la connexion internet est restée fluide au deuxième jour du bac, et aucune coupure n'a été enregistrée. Le ministère de l'Education se montre de son côté intransigeant vis-à-vis de toute forme de fraude ou de la triche au baccalauréat. Il continue à mettre en garde les candidats contre le non-respect des consignes, notamment celles relatives aux actions de malhonnêteté ou de tromperie lors des épreuves. Le ministère a rappelé aux candidats qu'il est strictement interdit d'introduire les téléphones portables ou tout autre appareil de communication électronique». En prévenant que le fait d'introduire un appareil, même sans l'utiliser, constitue une infraction passible d'exclusion du candidat». Pour éviter de telles infractions, précise le ministère de l'Education dans un communiqué rendu public, hier, sur sa page Facebook, les candidats sont tenus de remettre tous leurs téléphones aux secrétaires prévus à cet effet à l'entrée de chaque centre. Ajoutant que «l'utilisation d'un téléphone, d'une montre connectée ou de tout autre appareil électronique pour diffuser ou obtenir des réponses constitue un crime puni par la loi». Le ministère a également averti que la publication des sujets d'examens sur internet pendant la durée de l'épreuve que ce soit par un candidat, un surveillant ou un agent, constitue un crime passible de poursuites judiciaires». |
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