![]() ![]() ![]() ![]() Vladimir Petkovic était-il attendu au tournant ? C'est du moins
l'impression qui se dégage après la défaite essuyée face à la Suède, laissant place
à de moult à des spéculations. Tout le monde s'accorde à dire que le
rajeunissement est la seule et unique solution pour garantir l'avenir de
l'équipe nationale, mais dans de pareilles situations il y a des priorités à
respecter. En effet, après la qualification à la CAN 2025, le staff technique
national s'est penché sur les éliminatoires de la coupe du monde 2026 comme
stipulé dans le contrat avec la FAF. Cet objectif exige la présence de joueurs
chevronnés capables de gérer la pression. Ce qui signifie, à notre avis, que
Vladimir Petkovic agit en fonction des priorités.
Cela ne veut nullement dire qu'il est exempt de tout reproche. Loin de là. Le fait de convoquer Chiakha, concoité par l'Espagnol Barcelone, sans pour lui donner la moindre minute de jeu contre le Rwanda et la Suède est incompréhensible même si le joueur reconnait qu'il doit hausser son niveau pour s'imposer dans la sélection. Bouanani, pour l'heure boudé par Vladimir Petkovic, qui ne figure même pas sur une liste e 29 joueurs est incompréhensible. Certes, la logique oblige le sélectionneur national à déterminer le profil des joueurs qui répondent à un certain nombre de critères par rapport à son projet de jeu et non par rapport aux sentiments ou autres intérêts personnels. Le choix des joueurs retenus est déterminé par la forme, les dispositions techniques et mentales ainsi que la valeur de l'adversaire. En Afrique par exemple, la notion du duel est déterminante ce qui nécessite la présence d'éléments qui ont du répondant physique. Ce qui explique la présence des Zerrouki et Bentaleb par exemple. Ne dit-on pas que 'l'équipe qui gagne les duels gagne ses matches'' ? Ceci dit, le coach national doit prendre en considération tous ces paramètres pour établir sa liste. Même s'il y a des joueurs qui doivent partir pour rendement insuffisant, Petkovic ne veut pas se précipiter pour ne pas se brûler les doigts d'autant plus que l'EN est proche d'une qualification au prochain mondial. A propos du rajeunissement de l'équipe, le staff technique national cherche à intégrer de nouveaux talents avec l'objectif de bâtir une équipe compétitive pour les prochaines échéances, en misant sur la jeunesse et le talent. C'est un projet incontournable et cela devra se faire avec la collaboration de la FAF. Car il est important de savoir que le rajeunissement peut apporter de nombreux avantages. Il permet d'insuffler un nouveau dynamisme, de favoriser l'innovation et d'améliorer la performance globale de l'équipe nationale. Cependant, il faudra gérer ce processus avec soin pour éviter les perturbations et l'équilibre du groupe. Là, on pense à Ilyès Kara, un défenseur axial dont on dit le plus grand. Malgré son jeune âge, Kara a déjà impressionné les entraîneurs par ses performances et sa maturité, ce qui lui a valu une place dans l'équipe pour la coupe du monde des clubs. Bouanani semble bien armé pour donner un plus. Chiakha mérite d'avoir une chance au même titre que Touba qui vient de s'engager Panathinaikos et bien d'autres nouveaux jeunes joueurs capables d'apporter le plus escompté. Anis Hadj Moussa, lui aussi, avec sa polyvalence, peut donner lus de solutions offensives au coach national en attendant le retour de Kendouci. En revanche, excepté, Gouiri et Amoura qui se sont bien illustrés, les autres manquent de régularité à l'image de Mahrez, Mandi, Benrahma et Bounedjah, décevants ces derniers temps. |
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