![]() ![]() ![]() ![]() Contrairement aux années précédentes, il
n'y a pas eu de coupure générale d'internet durant les épreuves du baccalauréat
session 2025, pour lutter contre la triche et la fraude. Hormis quelques
perturbations constatées sur les réseaux sociaux, l'internet est resté
accessible notamment sur le réseau fixe. Sans parler des dispositifs
anti-fraude hautement perfectionnés, le ministre de l'Education nationale,
Mohamed Seghir Saadaoui, a
affirmé que son département travaille actuellement pour à la fois préserver
l'intégrité du bac et éviter en même temps l'interruption totale d'internet
lors des examens. M. Saadaoui a précisé, lors d'une
conférence de presse tenue en marge du coup d'envoi de cet important examen,
donné hier, depuis le lycée El Idrissi, commune de
Sidi M'hamed, dans la wilaya d'Alger, que son département
œuvre avec la contribution d'autres secteurs pour trouver des solutions
alternatives pour ne pas pénaliser ni l'économie, ni l'administration
nationale, ni d'autres services avec les coupures d'internet générales. Mais,
insiste-t-il, »nous ne tolérons aucune fraude ou tricherie lors des examens
notamment nationaux». Le ministre affirme que la triche et la fraude lors des
examens ont connu du recul, mais elles n'ont pas complètement disparu.
Il dira que sur les 826.000 candidats ayant passé les épreuves du Brevet d'enseignement moyen (BEM) pour cette session 2025, « seulement 53 cas de triche et de la fraude ont été enregistrés », ce qui est «insignifiant». Mais, dit-il, «on doit travailler pour lutter au maximum contre ces pratiques à travers l'éducation de nos enfants dès le primaire pédagogiquement et lutter contre la triche techniquement». Et ce, précise le ministre «pour former des citoyens responsables et intègres». Interrogé sur les dates de publication des résultats du Brevet d'enseignement moyen (BEM) et du baccalauréat pour cette session, le ministre déclare que ces dates seront annoncées une fois que la commission chargée de la correction terminera son travail, notamment pour le cas du BEM. Toutes les dispositions prises pour le bon déroulement du bac 878.857 candidats ont débuté les épreuves nationales du baccalauréat hier, commençant par l'arabe et l'éducation islamique. Les candidats sont répartis à travers 2.964 centres d'examen sous la supervision de 308.432 encadreurs, dont 266.156 enseignants surveillants. Tels sont les chiffres avancés par l'inspectrice au ministère de l'Education nationale, Nora Tairi, qui a affirmé lors de son passage hier, à «l'émission l'invité» du jour de la chaîne 3, que «toutes les dispositions ont été prises pour assurer le bon déroulement de l'examen final du secondaire». Abordant les détails, Mme Tairi a précisé que sur 878.860 candidats, 548.240 sont des élèves scolarisés alors que les 330.620 autres se présentent comme candidats libres. Le ministre de l'Education a précisé pour sa part depuis le lycée El Idrissi que «775 candidats à besoin spécifique ont été recensés pour cette session», appelant à la nécessité d'accorder une attention particulière à ces derniers. M. Saadaoui a également fait savoir que le nombre des détenus des établissements pénitentiaires inscrits pour cette session est de 6.500 candidats. |
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