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![]() ![]() ![]() ![]() Mardi, 606e jour de l'agression
sioniste et 94e jour de blocus humanitaire total, l'armée génocidaire d'Israël
intensifie ses massacres contre la population civile de Ghaza.
Le bilan statistique quotidien du ministère palestinien de la Santé, publié hier,
indique que le nombre de victimes arrivées dans les hôpitaux, durant les
précédentes 24 heures, s'est élevé à 40 martyrs et 208 blessés. Ces chiffres ne
prennent pas en compte le nombre de victimes transférées vers les hôpitaux du
nord de l'enclave en raison de la difficulté d'accès à ces régions, explique le
ministère. Ce nouveau bilan porte à 54.510 martyrs et 124.901 blessés, le
nombre de victimes depuis le début du génocide israélien à Ghaza,
et à 4.241 martyrs et 12.860 blessés depuis la reprise des bombardements le 18
mars 2025. Dans une autre déclaration, le ministère de la Santé a renouvelé son
appel urgent aux autorités compétentes (OMS, ONU, Organisations
internationales
) pour venir en aide aux « hôpitaux restants (qui) sont
confrontés à des niveaux de charge catastrophiques menaçant l'effondrement de
leurs activités ».
Outre les « conditions catastrophiques dans les blocs opératoires, les unités de soins intensifs et les urgences en raison de l'augmentation des blessures graves », ainsi que « la pénurie de médicaments vitaux, de fournitures médicales et d'équipements d'imagerie », la déclaration souligne que « les équipes médicales travaillent dans des situations complexes, avec des horaires prolongés pour tenter de soigner les blessés et leur sauver la vie ». « Les appels aux dons du sang de la communauté sont devenus inefficaces face à l'aggravation de la malnutrition », ajoute le communiqué du ministère de la Santé de Ghaza. Les mises en gardede Médecins sans frontières « Si l'hôpital Nasser est hors service, une catastrophe majeure se produira à Ghaza », a déclaré, hier, le Directeur médical de Médecins sans frontières (MSF) à Al Jazeera. « La situation sanitaire dans la bande de Ghaza est complexe et souffre d'une pénurie de personnel et d'équipements. Si l'hôpital Nasser est hors service, une catastrophe majeure se produira pour les habitants du sud de Ghaza », a affirmé l'intervenant. Le même responsable a appelé à « éloigner le système de santé de la bande de Ghaza de toute opération militaire ». De son côté, le porte-parole de l'OMS, Tarik Jasarevic, a déclaré à Al Jazeera que « le système de santé de Ghaza est systématiquement ciblé afin de priver de soins la population ». « Nous avons besoin d'un cessez-le-feu à Ghaza et de l'ouverture des points de passage pour permettre l'entrée de l'aide médicale », a ajouté l'intervenant. Amnesty appelle au rejet du plan d'aide israélo-américain L'armée génocidaire d'Israël continue de massacrer les Palestiniens affamés de Ghaza se rendant vers les « centres d'aide humanitaire » mis en place en collaboration avec les Etats-Unis. Hier, pour le huitième jour consécutif, les tirs de l'armée sioniste ont fait 27 martyrs et des dizaines de blessés parmi des milliers de personnes qui se sont présentées depuis l'aube pour recevoir des paquets d'aide. Le Bureau des médias du gouvernement de Ghaza a déclaré que le bilan de ces tueries de l'aide alimentaire « s'élève à 102 martyrs et 490 blessés en seulement 8 jours ». « Les forces d'occupation israéliennes ont commis un nouveau massacre aujourd'hui, mardi 3 juin 2025, près du centre humanitaire américano-israélien dans le gouvernorat de Rafah, causant la mort de 27 civils affamés et blessant plus de 90 autres à divers degrés, portant le bilan à 102 martyrs et 490 blessés depuis leur entrée en activité dans les zones de Rafah et du pont de Wadi Ghaza le 27 mai 2025 », affirme le communiqué. Le Bureau des médias du gouvernement tient « l'administration américaine, qui soutient politiquement et sur le terrain ce projet sanglant, directement responsable de l'utilisation de la nourriture comme arme dans la guerre d'extermination en cours à Ghaza ». Le communiqué note que la « répétition quotidienne des tueries dans les centres de distribution ( ), révèle au monde entier qu'il s'agit d'une utilisation délibérée de l'aide humanitaire comme outil de massacres et de nettoyage ethnique ». Le gouvernement de Ghaza appelle à une « commission d'enquête internationale indépendante pour documenter ces massacres et traduire leurs auteurs devant la justice internationale ». Amnesty International a également exigé une « enquête immédiate et indépendante », appelant le monde entier « au rejet du plan d'aide humanitaire qu'Israël utilise comme une arme». «Le monde doit prendre des mesures efficaces pour mettre fin au génocide des Palestiniens dans la bande de Ghaza. La communauté internationale, les États-Unis en tête, a laissé la catastrophe et le génocide perdurer trop longtemps. L'utilisation de la famine comme arme contre les civils à Ghaza est un crime de guerre qui doit cesser immédiatement », ajoute la déclaration d'Amnesty International rapportée par Al Jazeera. |
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