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![]() ![]() ![]() ![]() À deux jours de la
célébration de la fête de l'Aïd El-Adha, les prix des
moutons ne semblent pas connaître d'accalmie, au contraire l'on assiste à une
flambée qui exaspère les citoyens.
Une virée dans certains marchés à bestiaux et des points de vente dans la capitale permet de constater une hausse des prix des moutons locaux. Les prix dépassent dans la plupart des cas les 80.000 DA, avec la difficulté de trouver un mouton dont le prix tourne autour de 60.000 et 70.000 DA. Cette situation a rendu l'achat des moutons destiné au sacrifice difficile pour de nombreuses familles. C'est d'ailleurs ce qui a été confirmé auprès du vice-président de la Fédération nationale des éleveurs de bétail, Ibrahim Amrani, qui a reconnu que les prix des moutons locaux ont bel et bien connu une flambée ces deux derniers jours. Des moutons locaux cédés entre 80.000 et 14.000 DA. L'offre reste insuffisante, avec la baisse de la production et la demande qui demeure forte. Et de souligner qu'il n'y a pas de grande différence entre les prix dans les différentes régions du pays, car, dit-il, la mercuriale des prix dans les marchés à bestiaux et dans les points de ventes se décide ou se fixe par téléphone entre les vendeurs. Mustapha Zebdi, président de l'Association algérienne de protection et d'orientation du consommateur et de son environnement ( APOCE) a souligné sur sa page Facebook que les prix des moutons locaux ont augmenté de 10.000 et 20.000 DA, en deux jours. A noter que les prix des moutons ont tendance, ces dernières années, à augmenter, particulièrement en prévision de l'Aïd El Adha, où la demande est importante. Cette augmentation, expliquent les professionnels, est due à une combinaison de facteurs, entre autres, la baisse de la production, la sécheresse et parfois la spéculation. Pour en finir avec ces scénarios répétitifs, le vice-président de la fédération des éleveurs a mis en exergue l'importance de développer la production locale de moutons pour satisfaire la demande croissante. Pour cela, l'Etat avait déjà mis en œuvre des mesures de soutien aux éleveurs. Mais, dit-il, pour promouvoir l'élevage à grande échelle, il faut développer la production locale d'aliments de bétail. Cela permet de réduire la dépendance aux importations et garantir une alimentation de qualité à notre cheptel et des prix abordables. |
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