Les responsables du ministère de l'Education continuent à sensibiliser et à mettre en garde les candidats du BEM contre la triche et la fraude aux examens, en rappelant les sanctions sévères allant de l'interdiction de repasser l'examen à des poursuites judiciaires.

Le ministre de l'Education nationale, Mohamed Seghir Saadaoui, a affirmé, hier, après avoir donné le coup d'envoi de l'examen du BEM à partir du CEM Mohamed Boudiaf depuis la wilaya de Ghardaïa, que «le phénomène de la tricherie aux examens de fin d'année scolaire est en recul». Et de souligner que «grâce aux mesures efficaces prises en ce sens, les candidats peuvent passer leurs épreuves dans la sérénité». Il a rappelé que des «sanctions sévères sont prévues contre quiconque tente de tricher lors des examens».

Le ministre a encore une fois appelé les candidats à éviter d'interagir avec les fausses informations circulant sur les réseaux sociaux, les invitant à se concentrer sur leur examen.

Le ministre de l'Education a affirmé que les services du secteur avaient mobilisé tous les moyens nécessaires pour permettre aux candidats du BEM de passer leurs épreuves dans des conditions pédagogiques favorisant l'émulation positive.

A noter que l'Algérie a déployé durant ces dernières années un dispositif anti-fraude pour la surveillance des examens du BEM et du Bac, en vigueur au cours de cette session également. Et ce, pour éviter le scénario catastrophique de 2016, où des sujets ont fuité sur les réseaux sociaux avant les épreuves du baccalauréat.

D'ailleurs, le directeur général de l'éducation relevant du département de Saadaoui, M.Qasim Jahlan, a affirmé qu'il est impossible que des sujets soient divulgués lors de cet important examen. Intervenant à l'émission «L'invité du matin» de la Chaîne 1 de la radio, M.Jahlan a souligné la nécessité pour les candidats de se concentrer sur une bonne préparation et de ne pas se laisser influencer par les fausses nouvelles, les rumeurs et faux sujets sur les réseaux sociaux».

L'invité de la chaîne 1 a insisté sur l'impossibilité de divulguer les sujets, affirmant que le ministère de l'Education nationale, en coordination avec l'Office national des examens et des concours (ONEC), a pris des mesures administratives, pédagogiques et de sécurité pour assurer l'intégrité des examens. En commençant, dit-il, par la préparation des sujets, en passant par les opérations de transport et en terminant par l'ouverture des plis à l'intérieur des classes, sous la surveillance étroite des responsables du ministère et des services de sécurité.

M.Jahlan a affirmé par ailleurs que 3.000 centres d'examen ont été ouverts pour recevoir plus de 800.000 candidats à travers le pays. «Cette année, nous avons enregistré une augmentation du nombre des candidats de 9.000 par rapport à la session de 2024».