Quelque 33.525 candidats passent les preuves du Brevet d'enseignement moyen (BEM) à Oran. Le coup d'envoi de cet examen qui s'étale sur trois jours sera donné ce matin.

A Oran, 110 centres d'examen ont été retenus alors que deux établissements scolaires ont été réquisitionnés pour la correction. L'académie a réquisitionné cette année des centaines de surveillants, agents et employés administratifs pour la surveillance de ces épreuves. La première journée sera consacrée aux épreuves des lettres arabes et physiques dans la matinée et à l'éducation islamique et l'éducation civique dans l'après-midi. La deuxième journée aura comme épreuves les mathématiques et l'anglais dans la matinée et histoire-géographie dans l'après-midi. Par contre, la troisième et dernière journée sera réservée aux épreuves de lettres françaises et sciences naturelles pour la matinée et la langue amazighe l'après-midi. Les résultats, déterminants pour accéder au palier secondaire, seront connus fin juin. Pour l'obtenir, les candidats doivent avoir une moyenne égale ou supérieure à 10/20 au BEM. Autre possibilité pour les recalés : l'admission se fera sur la base de la moyenne obtenue au BEM additionnée fois deux à la moyenne annuelle divisé par trois. Pour rappel, dans le cadre des préparatifs des examens de fin de cycles, une commission de wilaya a été mise en place à Oran. Composée de deux cellules, cette commission a pour mission de contrôler tout ce qui est en rapport avec la logistique avant le jour J. Des instructions fermes ont été données aux services concernés et à leur tête la santé, le transport, la protection civile et les chefs de daïra afin de mobiliser tous les moyens nécessaires au bon déroulement des examens. Il leur est demandé, entre autres, d'assurer l'encadrement, la logistique (hébergement, restauration, transport…), la sécurité, la couverture sanitaire… au niveau de tous les centres d'examen, afin de permettre aux élèves candidats et aux enseignants encadreurs de travailler dans les meilleures conditions possibles. Les centres d'examen seront aussi encadrés par les équipes médicales de la direction de la santé et ceux de la protection civile.