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Lundi, 570e jour de
l'agression sioniste et 58e jour de blocus humanitaire total, l'armée sioniste
poursuit ses massacres contre la population civile de Ghaza.
Le nouveau bilan statistique quotidien du ministère de la Santé de l'enclave, publié hier, indique que le nombre de victimes de la barbarie israélienne s'est élevé à 52.314 martyrs et 117.792 blessés, dont 71 martyrs (14 parmi eux ont été retrouvés sous les décombres) et 153 blessés enregistrés lors des précédentes 24 heures (dimanche). Le nombre de victimes de la barbarie sioniste, depuis la reprise des bombardements, le 18 mars dernier, s'élève à 2.222 martyrs et 5.751 blessés, ajoute la même source. Hier, le ministère de la Santé a annoncé le lancement d'un « Service de télémédecine» de «conseils médicaux et de soutien psychologique» via le numéro gratuit «103». Jusqu'à 15h de la journée d'hier, le nombre de victimes des bombardements de l'armée sioniste a atteint 36 martyrs, dont 30 dans la ville de Ghaza et dans le nord de l'enclave, ainsi que des dizaines de blessés, a rapporté Al Jazeera citant des sources médicales. La Protection civile obligée de limiter ses interventions La Protection civile de Ghaza annoncé, lundi, dans un communiqué, qu'elle sera amenée à limiter ses interventions de secours des victimes des bombardements et des malades en raison de l'épuisement de son stocke de carburant. «Le carburant nécessaire au fonctionnement de nos véhicules (pompiers, secours et ambulances) dans les gouvernorats du sud de la bande de Ghaza est épuisé, ce qui a entraîné l'arrêt de 8 véhicules sur les 12 en fonction », affirme le communiqué qui met en garde contre le risque de « limitation des interventions humanitaires et des réponses aux appels des citoyens dans ces gouvernorats » ce qui « menace la vie de centaines de milliers de citoyens et de personnes déplacées dans les abris ». La Protection civile de Ghaza renouvelle son « appel au Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies et aux organisations internationales pour qu'ils prennent des mesures immédiates afin d'ouvrir les points de passage, afin de permettre l'entrée du carburant et d'approvisionner les institutions et agences travaillant dans le domaine humanitaire». Les obligations humanitaires d'Israël en territoire palestinien La Cour internationale de justice (CIJ - La Haye) a entamé, hier, des «audiences publiques sur la demande d'avis consultatif relatif aux Obligations d'Israël en ce qui concerne la présence et les activités de l'Organisation des Nations Unies, d'autres organisations internationales et d'États tiers dans le Territoire palestinien occupé et en lien avec celui-ci». Ces audiences se tiennent à la demande de l'Assemblée générale des Nations Unies, qui a voté en décembre dernier pour demander à la Cour de se prononcer sur les obligations juridiques d'Israël. Au cours des cinq prochains jours, 38 pays s'exprimeront devant un panel de 15 juges, dont l'Afrique du Sud, les États-Unis, la Chine, la Russie, l'Arabie saoudite. La Ligue des États arabes, l'Organisation de la coopération islamique et l'Union africaine présenteront également des observations. La première journée a vu les interventions de l'organisation des Nations Unies, la Palestine, l'Egypte et la Malaisie. Dans sa déclaration, le Commissaire général de l'UNRWA, Philippe Lazzarini, a plaidé pour la nécessité du maintien «sans entrave» des services de l'Agence «jusqu'à ce qu'une solution juste et durable soit trouvée au sort des réfugiés palestiniens». «Les restrictions illégales imposées au travail de l'UNRWA et d'autres organisations entravent l'acheminement de l'aide aux personnes dans le besoin. Les lois votées par le Parlement israélien contre l'UNRWA affectent la capacité de l'agence à remplir son mandat. La politique de non-contact, prévue par les lois de la Knesset, interdit aux responsables israéliens de coordonner ou de communiquer avec les responsables de l'UNRWA, entravant ainsi la fourniture des secours et de l'aide essentiels», a-t-il expliqué. La représentante de l'ONU, Elinor Hammarskjöld, avocate et diplomate suédoise, a rappelé «qu'aucune aide humanitaire ni marchandise commerciale n'a été autorisée à entrer à Ghaza depuis le 2 mars, ce qui a eu des conséquences humanitaires dévastatrices», et que sur le fait que «les obligations du droit international humanitaire s'appliquent à la conduite d'Israël à l'égard du territoire civil occupé, ce qui inclut le respect des décisions des représentants du peuple palestinien de recevoir des biens et services essentiels des entités de l'ONU afin de jouir pleinement de son droit à l'autodétermination». L'avocate irlandaise Blinne Ni Ghralaigh, représentante de l'Etat de Palestine, a déclaré de son côté que les actions d'Israël sont non seulement inhumaines, mais aussi génocidaires, comme l'a conclu la Commission d'enquête de l'ONU et a été largement reconnue par la communauté des droits de l'homme. Elle a également déclaré que l'entité continue d'empêcher les organes d'enquête mandatés par l'ONU d'accéder à Ghaza, tout en détruisant et en enterrant les preuves de ses crimes. |
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