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Vendredi, 567e jour de
l'agression sioniste et 55e jour de blocus humanitaire total, l'armée sioniste
poursuit ses massacres contre la population civile de Ghaza.
Le nouveau bilan statistique quotidien du ministère de la Santé de l'enclave
indique que le nombre de victimes de la barbarie israélienne s'est élevé à
51.355 martyrs et 117.248 blessés, dont 50 martyrs et 152 blessés enregistrés
lors des précédentes 24 heures (mercredi). Le document note également que
depuis la reprise des bombardements, le 18 mars dernier, le nombre de victimes
a atteint 2.062 martyrs et 5.375 blessés. Le Bureau des médias du gouvernement
de Ghaza a annoncé, vendredi, que le nombre de
journalistes tués dans des bombardements sionistes, depuis le début du génocide
« s'est élevé à 112, après le martyre du journaliste Saeed
Abu Hassanein, de sa femme et de sa fille dans une
frappe aérienne qui a ciblé leur tente à Deir al-Balah
».
Les bombardements sionistes se sont poursuivis, hier, sur différentes parties de Ghaza faisant au moins 12 martyrs et des dizaines de blessés, selon un bilan provisoire établi en milieu de matinée par des sources médicales citées par Al Jazeera. Concernant la situation humanitaire, au 55 e jour du blocage total imposé par l'entité génocidaire d'Israël, avec l'accord des Etats-Unis, il ne reste plus rien à manger à Ghaza, affirment les autorités et les organisations internationales comme le Programme alimentaire mondial (PAM) et Oxfam. Le PAM a affirmé, hier, que ses « stocks alimentaires sont épuisés à Ghaza en raison de la fermeture continue des points de passage vers l'enclave ». « Aucune aide humanitaire ou commerciale n'est entrée à Ghaza depuis plus de sept semaines, tous les principaux points de passage frontaliers restant fermés. Il s'agit de la plus longue fermeture, jamais connue par la bande de Ghaza, aggravant la fragilité des marchés et des systèmes alimentaires », a déclaré le PAM dans un communiqué. Pour Oxfam, la situation à Ghaza est au bord de l'effondrement. Dans une déclaration à Al Jazeera, la coordinatrice humanitaire d'Oxfam, Clémence Lagordat, indique que la situation humanitaire « se détériore dangereusement », et que l'organisation se concentre actuellement sur la distribution de l'aide restante, notant que les quantités de « carburant et d'eau potable s'épuisent ». Le Bureau des médias du gouvernement alerte, dans un communiqué rendu public vendredi, sur le risque imminent de nombre de morts massifs en raison de la propagation de la famine où « plus d'un million d'enfants sont en danger » et des « secteurs vitaux qui s'effondrent » suite « au blocus étouffant et un silence international honteux ». « Aujourd'hui, la famine n'est plus seulement une menace ; c'est devenu une amère réalité. 52 décès dus à la faim et à la malnutrition ont été enregistrés, dont 50 enfants. Plus de 60.000 enfants souffrent de malnutrition sévère, tandis que plus d'un million d'autres se plaignent quotidiennement de la faim, ce qui entraîne une émaciation et une mauvaise condition physique, mettant leurs vies en danger. Des milliers de familles palestiniennes sont incapables de fournir un seul repas à leurs enfants », indique le communiqué. La CPI maintient les mandats d'arrêt contre Netanyahu et Gallant Jeudi, la Cour pénale internationale (CPI) a annoncé, dans un communiqué, sa décision de rejet de l'appel introduit par Israël visant à suspendre les mandats d'arrêts émis, en novembre 2024, contre le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et le ministre de la Guerre de l'époque, Yoav Gallant. Le communiqué indique que « la Chambre d'appel a rejeté, la considérant comme dépourvue d'objet, la demande d'effet suspensif qu'Israël avait déposée, concernant deux mandats d'arrêt délivrés après la Décision attaquée et concernant « tout acte judiciaire posé par la Cour sur cette base ». «En outre, la Chambre d'appel a rejeté aujourd'hui, à la majorité de ses membres, l'appel interjeté par Israël contre la décision par laquelle la Chambre préliminaire avait refusé d'ordonner au Procureur de préparer une nouvelle notification au sens de l'article 18-1 du Statut », ajoute le communiqué. Cependant, la Chambre d'appel « a annulé la Décision attaquée et renvoyé la question à la Chambre préliminaire pour que celle-ci se prononce à nouveau sur le fond de l'exception d'incompétence soulevée par Israël ». |
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