La Journée nationale de la protection de la maternité et de l'enfance, célébrée chaque année le 20 avril, était une occasion pour mettre en lumière les efforts accomplis en matière de santé maternelle et infantile, avec un bilan plus que positif. Dans ce cadre et lors d'une journée organisée avant-hier sous le thème «La santé de la mère et de l'enfant pour un avenir prospère», par la direction de la santé et l'académie de l'éducation et la formation professionnelle, le wali d'Oran, M. Samir Chibani, a souligné que le nombre de centres spécialisés dans la maternité et l'enfance a atteint aujourd'hui 131 établissements, contre un chiffre bien plus modeste les années précédentes. Cette évolution significative, selon lui, est le fruit d'une politique sanitaire volontariste et visionnaire, engagée par les plus hautes autorités du pays. Grâce à cette dynamique, le taux de mortalité maternelle a connu une baisse considérable, ne recensant que 26 cas pour l'année 2024, un indicateur encourageant qui confirme les retombées concrètes des efforts menés.

«Ces résultats, bien qu'encourageants, nous motivent à redoubler d'efforts afin d'atteindre un objectif essentiel : réduire encore davantage ce taux et garantir à chaque mère des soins de qualité dans des conditions optimales », a déclaré le wali. Dans son discours, le wali a rappelé que la santé de la mère et de l'enfant constitue l'un des piliers fondamentaux d'une société saine et équilibrée, et que la stratégie nationale adoptée sous l'impulsion du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, accorde une priorité particulière à ce domaine. D'importants moyens financiers ont été mobilisés dans le cadre du plan quinquennal de développement pour soutenir cette orientation. Enfin, M. Chibani a insisté sur la nécessité de poursuivre les efforts afin d'évaluer les acquis, relever les défis à venir, et tracer une feuille de route claire pour consolider les résultats obtenus et garantir une prise en charge sanitaire toujours plus efficace et inclusive, en particulier pour les segments les plus vulnérables de la population. Cette journée a vu la participation des membres du comité de sécurité, des directeurs des établissements sanitaires ainsi que d'autres responsables locaux.