La violence est de retour sur nos stades avec des incidents déplorables qui ont éclaté ici et là. Ce qui s'est produit à Khenchela et à Magra est regrettable et reflète bien la confusion qui règne au sein de notre sport-roi. La bête immonde continue de frapper et risque de déboucher sur de graves conséquences, notamment en cette fin de championnat. Des dépassements ont eu lieu lors du match USMK-PAC avec des intimidations bien avant le match, selon les dirigeants pacistes.

Le président de l'USMK, Walid Boukrouma, est accusé d'avoir agressé le gardien de but du PAC, Ferrahi, qui aurait, selon certaines sources, déposé plainte. Le match a connu une fin houleuse avec des sièges saccagés, comme le montrent les nombreuses vidéos diffusées dans les réseaux sociaux. Le drame a été évité de justesse dans le tunnel menant aux vestiaires grâce à la vigilance du service d'ordre qui a eu du mal à maîtriser la situation.

Devant cet état de fait, la direction du PAC a pondu un communiqué pour dénoncer ‘'ces regrettables dépassements''. Pour sa part, la direction de l'USMK a répondu en niant catégoriquement les faits et exige ‘'une enquête approfondie sur l'arbitre qui a privé notre équipe d'un penalty des plus flagrants'', lit-on dans le communiqué. A Magra, les dirigeants de la JS Saoura condamnent ‘'la blessure du gardien de but, Morsli, qui a été agressé par le joueur du NCM, Kamoukh, devant l'arbitre Azrine et le délégué du match Ghouti'', lit-on sur la page officielle du club sudiste.