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Devant les graves dépassements de l'arbitrage algérien: Le président de la FAF convoque les arbitres de l'élite et la CFA

par R. S.

L'arbitrage algérien est accusé de tous les maux notamment en fin de cette phase retour où les scandales se multiplient. A cet effet, le président de la FAF, Walid Sadi, a convoqué pour demain lundi les arbitres de l'élite et les membres de la Commission fédérale d'arbitrage (CFA). Cette rencontre ‘'aura pour principal objectif de sensibiliser les arbitres aux enjeux de cette phase décisive de la saison'', lit-on sur le communiqué de l'instance fédérale. Mais en quoi cette réunion pourrait être profitable par rapport aux faits extrêmement graves commis par les arbitres et qui sont tout simplement inadmissibles ? A notre avis, le problème réside dans l'interprétation des lois de jeu et le courage de les appliquer quelle que soit l'identité des clubs. Tout le monde dénonce le comportement des arbitres, mais on a tendance à oublier la responsabilité de la CFA. Qui désigne qui et sur quels critères ? Selon notre investigation, il semble qu'il y a incompatibilité d'humeur entre Abid Charef, le président de la Commission fédérale d'arbitrage, et certains arbitres. Si l'information s'avère exacte, c'est grave. Mais une chose est sûre, il y a anguille sous roche. Le mal est plus profond en l'absence d'une véritable politique de développement en raison des nombreux changements opérés au sein de la CFA. Résultat ? Ce qui s'est passé mardi dernier en est une parfaite illustration. A titre d'exemple, on peut émettre des réserves sur la désignation de Ghorbal pour le match O. Akbou-MCA alors qu'il aurait été plus préférable de le laisser se concentrer sur sa préparation à la Coupe du monde des clubs où il doit représenter l'Algérie. Au fait, pourquoi n'a-t-on pas sanctionné les autres arbitres qui ont également commis des erreurs impardonnables ? Certains observateurs se demandent pourquoi certains arbitres d'élite bénéficient de l'utilisation de la VAR par rapport à d'autres ? Tout récemment, les responsables de l'USMK ont dénoncé l'arbitrage de Karkat qui a, selon eux, privé leur équipe d'un pénalty. L'arbitre Mekfoufji a failli mettre le feu aux poudres pour avoir sifflé un penalty au profit du GC Mascara pour une faute peu évidente. Ce qui a provoqué une bagarre générale entre les joueurs du Galia et ceux du CRT. Certains arbitres se distinguent en commentant des fautes monumentales allant jusqu'à fausser le résultat des matches, d'autres ne se soucient guère des retombées fâcheuses de leur comportement. Voilà des signes qui indiquent que l'arbitrage algérien est en train de faire son retour dans l'œil du cyclone et commence à susciter de vives appréhensions. La responsabilité du président de la CFA, Abid Charef, est entièrement engagée devant l'ampleur de cette situation qui risque de déboucher sur d'autres dépassements en cette fin de saison.