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Le ministre de l'Education nationale,
Mohamed Seghir Sadaoui , a
annoncé la création du Prix de l'Innovation scolaire qui sera décerné
annuellement à l'occasion de la Journée nationale du Savoir, célébrée le 16
avril de chaque année . Le but étant d'encourager et de favoriser l'innovation
et la créativité chez les élèves. M. Sadaoui s'est engagé, dans ce sens, à
soutenir et d'accompagner chaque élève ayant des idées de créativité à vouloir
développer. Et ce, tout en mettant à sa disposition tous les moyens, à travers
la mise en place de mécanismes appropriés pour que l'élève porteur d'idée
s'épanouisse. Sachant, affirme-t-il, que certains élèves ont la possibilité de
se rapprocher des incubateurs pour développer leur projet par contre d'autres,
notamment ceux qui résident dans les régions reculées, n'ont pas cette chance.
Selon le ministre, des représentants du secteur de l'Education vont ainsi aller dans chaque école et dans chaque classe pour détecter des idées et stimuler le sens de la créativité chez les élèves. Ce projet de créer un Prix de l'innovation scolaire est totalement conforme aux directives et orientations du résident de la République visant à créer une école qui croit en la compétence et qui ouvre aux élèves les perspectives de créativité et de l' « excellence ». Avec le but, dira le ministre, de former au sein des écoles un individu positif capable de construire la nation et développer le pays. L'idée de créer un Prix de l'innovation scolaire est certainement une bonne chose, mais elle est tributaire d'un environnement propice à la créativité et à l'innovation, a affirmé, Boualem Amoura, secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l'Education et de la Formation (SATEF), à notre journal. Précisant que ce Prix doit être décerné aux élèves créateurs loin du plagiat. Et justement, pour éviter que les élèves tombent dans ce piège. Il faut, dit-il, préparer un environnement qui stimule la créativité chez nos élèves. Par la création, recommande-t-il, de clubs scientifiques au sein des établissements, revoir le volume horaire. « J'estime que maintenir un enfant en classe de 8 à 16 heures dans l'enseignement classique ne favorise pas la créativité », dit-il en recommandant de consacrer du temps aux différentes activités culturelles, artistiques et technologiques pour permettre à l'élève d'appliquer ses connaissances loin du parcoeurisme et avoir des idées afin de les développer. Pour M. Amoura , il est aussi nécessaire de préserver les laboratoires et de remplacer les laborantins après chaque départ, car dit-il, c'est le lieu qui est le plus favorable aux activités interdisciplinaires notamment technologiques et scientifiques. Et de regretter le fait que certains labos soient transformés en classes d'enseignement en raison de la surcharge dans certains établissements. Le président du SATEF a recommandé également de revenir à l'enseignement de la « logique », la base selon lui, du raisonnement et renforcer dans le même sens l'enseignement des mathématiques et des sciences pour, à la fois, promouvoir la pensée critique, tout en essayant de trouver des solutions et de trouver une corrélation entre les concepts et les idées de projet ou d'idée à vouloir développer. |
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