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Oran :
Lutte contre l'occupation illicite des espaces publics: Deux voies squattées à Maraval libérées
par K. Assia ![]() Deux voies squattées
illicitement au niveau de la coopérative Mohamed Boudiaf dans le quartier de
Maraval ont été libérées lors d'une vaste opération d'assainissement lancée par
les membres de la cellule de la protection de l'environnement du cabinet du
wali d'Oran, les éléments de la police de l'urbanisme et de la protection de
l'environnement PUPE et les services de la 15ème sûreté urbaine. Ces voies ont
été carrément fermées à la circulation de sorte que des murs et des portails
ont été installés dans cette coopérative ce qui constitue une infraction. Face
à de tels dépassements, les autorités locales ont procédé au démantèlement de
ces portails et à la démolition de ces murs ce qui a permis de libérer ces deux
routes de quoi faciliter la circulation et surtout agrandir ce périmètre.
Cette opération entre dans le cadre des mesures prises par le wali d'Oran M. Samir Chibani visant à lutter contre l'occupation illicite des trottoirs et des espaces publics. En effet, des directives fermes ont été données ces derniers mois aux responsables locaux pour combattre ce fléau, un véritable danger pour la sécurité des piétons. Dans une déclaration à la presse, le wali d'Oran s'est engagé à combattre ce phénomène en rappelant que le trottoir n'est pas une propriété privée mais un droit sacré pour tout citoyen. «En qualité de représentant de l'Etat, il est de mon devoir de libérer le trottoir et l'espace public», avait noté en février dernier le chef de l'exécutif. Ainsi, tous les moyens seront mis en place pour lutter contre ces dépassements et les transgressions sur l'espace public. Le chef de l'exécutif a dénoncé le cas des vendeurs à la sauvette qui parfois n'hésitent pas à installer illicitement leurs tables à proximité des écoles causant ainsi de véritables nuisances aux élèves. En appelant à la contribution de tous et à la coordination des efforts, le responsable a rappelé le cas des marchands informels qui au lieu de rejoindre les marchés préfèrent squatter l'espace public en échappant ainsi au fisc et en exerçant une activité sans registre de commerce pénalisant ainsi le citoyen qui est le seul perdant dans ce cas. Le commerce informel doit être combattu tout en tenant compte des conditions sociales des vendeurs ambulants. Les autorités locales sont déterminées à aider ceux qui veulent s'inscrire dans la légalité en mettant à leur disposition tous les moyens pour les insérer dans le circuit légal de l'activité. Ainsi et depuis plusieurs jours, les campagnes de lutte contre l'occupation illicite de l'espace public se sont intensifiées notamment à Bethioua, Akid Lotfi, Bir El Djir et Es-Sénia où plusieurs extensions illicites de locaux commerciaux ont été démolies. Ce sont des extensions effectuées sans autorisation, une situation qui a contraint les services concernés à prendre les mesures qui s'imposent dans le cadre de cette transgression sur l'espace public. Ces mesures ont permis d'améliorer la circulation piétonne dans plusieurs rues jusque-là squattées illicitement par des gérants de commerce. Ainsi, les responsables locaux précisent dans ce registre que l'occupation de l'espace public par les restaurateurs, les gérants de café ou de commerce obéit à un cahier de charges. Le commerçant doit déposer auprès des services concernés un dossier complet lequel sera étudié et validé pour l'obtention d'une autorisation d'occupation d'une partie du trottoir. Toute transgression de l'espace public est sanctionnée par la loi qui régit ce volet. |
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