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![]() ![]() ![]() ![]() Samedi, 554e jour de
l'agression sioniste et 42e jour de blocus humanitaire total, l'armée sioniste
poursuit ses massacres contre la population civile de Ghaza.
Le nombre de victimes de la barbarie israélienne s'est élevé à 50.933 martyrs et 116.045 blessés, a indiqué, hier, le ministère de la Santé de Ghaza dans son rapport statistique quotidien. Sont inclus dans ce bilan les 21 martyrs et 64 blessés enregistrés lors des précédentes 24 heures (vendredi). Le document note que depuis la reprise des bombardements, le 18 mars dernier, les bombardements israéliens sur Ghaza ont fait 1.563 martyrs et 4.004 blessés. Dans une déclaration à Al Ja'zeera', le directeur des hôpitaux de campagne au ministère de la Santé à Ghaza, Marwan Al-Hams, a affirmé que les bombardements continus de l'armée israélienne font «environ 50 morts et 200 blessés chaque jour», expliquant que le secteur est largement dépassé en raison de l'intensité des attaques faisant, de plus en plus, de victimes et du blocage des aides médicales depuis plus près d'un mois et demi. «Nous avons perdu 99% de nos services de cathétérisme cardiaque et de chirurgie cardiaque. Le stock de carburant des établissements de santé de Ghaza ne suffit que pour 15 jours», a-t-il ajouté. Les dernières statistiques du Bureau des médias du gouvernement de Ghaza font apparaître que l'entité génocidaire d'Israël «a détruit 34 des 38 hôpitaux de l'enclave» depuis le 7 octobre 2023, ne laissant que «quatre hôpitaux fonctionnant à capacité limitée malgré les graves dégâts subis par les bombardements». Concernant la situation humanitaire, le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé, par la voie de son directeur exécutif adjoint, que l'agence onusienne «pourrait fermer ses centres à Ghaza». «Nous pourrions être amenés à fermer nos centres à Ghaza, car les points de passage restent fermés. L'aide s'accumule à la frontière en attendant d'être acheminée vers Ghaza», a-t-il ajouté. De son côté, l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a déclaré que «toutes les fournitures de base s'épuisent, ce qui signifie que les bébés et les enfants dorment le ventre vide». Hier, l'armée israélienne a bombardé plusieurs régions de Ghaza faisant une dizaine de martyrs et des dizaines de blessés jusqu'aux environs de 15h de la journée. Dans un communiqué, le Hamas a rappelé que le recours aux bombardements sauvages comme pression n'aboutira nullement à faire libérer les détenus israéliens. «L'équation est claire, la libération des prisonniers en échange d'une cessation de l'agression», affirme le Mouvement de résistance islamique (Hamas). «Chaque jour de retard signifie davantage de morts parmi nos civils sans défense et un sort inconnu pour les prisonniers de l'occupation. Les enfants et les prisonniers de l'occupation de Ghaza sont victimes des ambitions de Netanyahu de rester au pouvoir et d'échapper aux poursuites», ajoute le communiqué. L'entité sioniste cible systématiquement les infrastructures hydrauliques «L'occupation israélienne continue son crime systématique de priver d'eau potable plus de 2,4 millions de Palestiniens dans la bande de Ghaza» en la transformant comme «arme de génocide et de mort lente», a déclaré hier le Bureau des médias du gouvernement dans un communiqué. Le document explique que l'occupation «cible systématiquement les infrastructures hydrauliques, en interrompant les lignes d'approvisionnement, en détruisant les stations d'eau et les puits, et en coupant l'électricité et le carburant nécessaires au fonctionnement des installations d'eau et d'assainissement». La destruction de «deux conduites d'eau de Mekorot à l'est de la ville de Ghaza et dans le gouvernorat central, qui fournissent plus de 35.000 m³ d'eau par jour» met en danger de mort «plus de 700.000 citoyens» de la région, alors que la fermeture de la ligne électrique «qui alimente l'usine de dessalement de la région de Deir al-Balah, arrêtant complètement la production d'eau dessalée, expose environ 800.000 citoyens du gouvernorat central et de Khan Younès au risque d'une soif intense», lit-on dans le document. Le communiqué ajoute que «plus de 1,7 million de cas de maladies liées à l'eau, notamment la diarrhée, la maladie inflammatoire aiguë de l'intestin connue sous le nom de dysenterie et l'hépatite A» ont été enregistrés à Ghaza. |
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