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![]() ![]() ![]() L'extermination des Palestiniens se poursuit: Les femmes et les enfants particulièrement ciblés
par Mohamed Mehdi ![]() Vendredi, 553e jour de l'agression
sioniste et 41e jour de blocus humanitaire total, l'armée sioniste poursuit ses
massacres contre la population civile de Ghaza. Le
nombre de victimes de la barbarie israélienne s'est élevé à 50.912 martyrs et
115.981 blessés, a indiqué, hier, le ministère de la Santé de Ghaza dans son rapport statistique quotidien. Sont inclus
dans ces chiffres les 26 martyrs et 106 blessés enregistrés lors des
précédentes 24 heures (jeudi). Concernant le bilan des massacres depuis la
reprise des bombardements, le 18 mars dernier, il est passé à 1.542 martyrs et
3.940 blessés, précise la même source.
L'armée génocidaire d'Israël a continué, vendredi, ses bombardements sur plusieurs régions de Ghaza, ciblant particulièrement le nord et le sud de l'enclave. Al Jazeera' a rapporté que le bombardement d'une maison, dans la région Al-Katiba, à Khan Younes, a fait au moins 10 martyrs membres d'une même famille, dont 3 enfants et 2 femmes. A Beit Lahia, au nord, un bombardement de la région Al-Atatra a fait 2 martyrs et plusieurs blessés, a indiqué la même source. OMS : Les stocks de médicaments sont à des niveaux dangereusement bas L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré, vendredi, que les stocks de médicaments, dans la bande de Ghaza, ont atteint des niveaux « dangereusement bas » en raison du blocus israélien en cours depuis 41 jours et de l'empêchement de l'entrée de l'aide humanitaire et médicale. Le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a affirmé, lors d'une conférence de presse à Genève, que l'occupation «empêche l'entrée de 75% des missions de l'ONU». Ghebreyesus a souligné que le blocus total imposé depuis le 2 mars 2025, «laisse les familles de la bande de Ghaza souffrir de la faim et de la malnutrition, les prive d'accès à l'eau potable, à un abri et à des soins de santé adéquats, et augmente le risque de maladie et de décès». HCR : Les ordres d'évacuation sont des «décisions de déplacements forcés » L'armée d'occupation israélienne a émis, vendredi, plusieurs ordres d'évacuation aux habitants des quartiers d'Al-Zeitoun, Al-Shujaiya et Al-Tuffah, à l'est de la ville de Ghaza. Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme (UNHCR) a qualifié les ordres d'évacuation israéliens, dans la bande de Ghaza de « décisions de déplacement forcés », rapporte «Al Jazeera». « Les ordres d'évacuation israéliens à Ghaza ont transféré de force les Palestiniens dans des espaces de plus en plus restreints où ils n'ont pratiquement aucun accès aux services vitaux. Des dizaines de milliers de Palestiniens sont bloqués à Rafah, n'ont aucune issue et ne reçoivent aucune aide », ajoute la même source. « Entre le 18 mars et le 9 avril 2025, quelque 224 frappes israéliennes ont visé des immeubles d'habitation et des tentes pour personnes déplacées », a déclaré le HCR, ajoutant que « sur les 36 frappes dont les informations ont été corroborées par le HCR, les victimes recensées jusqu'à présent ne sont que des femmes et des enfants.» Massacre des 15 secouristes: Une responsable allemande demande une enquête indépendante « Une enquête sur le meurtre de secouristes par Israël dans le sud de Ghaza, le mois dernier, doit être menée de manière indépendante », a déclaré Luise Amtsberg, Commissaire du gouvernement fédéral allemand, chargée de la politique des droits de l'Homme et de l'aide humanitaire, rapporte «Al Jazeera English» (AJE). « Cette violation présumée du Droit international ne doit pas rester impunie », a ajouté Mme Amtsberg, dans un message publié sur la plateforme de médias sociaux Bluesky. «L'enquête doit être menée rapidement et de manière indépendante, et les auteurs doivent être traduits en justice au plus vite. » La déformation de l'événement par Israël met « une fois de plus » à rude épreuve les relations entre l'Allemagne et Israël, a-t-elle ajouté. Rappelons que les 15 secouristes ont été abattus le 23 mars, alors qu'ils étaient en mission de sauvetage dans la région de Rafah, ont été enterrés dans des fosses communes. Une vidéo trouvée dans le téléphone portable d'un des secouristes a montré des ambulances et des camions de pompiers clairement identifiés, gyrophares allumés, essuyant des tirs, alors que l'armée israélienne avait déclaré avoir ouvert le feu sur des «véhicules banalisés», ajoute AJE. |
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