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L'opération de contrôle
lancée, depuis plusieurs jours, par les services de la sûreté d'Oran contre le
transport clandestin se poursuit. En effet, cinq véhicules de transport
clandestin ont été mis en fourrière dans le quartier d'El Barki
après une vidéo circulant sur les réseaux sociaux et montrant des propriétaires
de véhicules utilitaires transportant clandestinement des usagers. Une
situation qui a contraint les services de la voie publique à prendre les
mesures nécessaires et à intervenir afin de retirer de la circulation ces
véhicules en infraction. Les chauffeurs feront l'objet de poursuites
administratives et judiciaires conformément à la loi. Ce transport clandestin
constitue un véritable danger pour l'usager du fait que le chauffeur du
véhicule active dans la clandestinité sans assurance et sans agrément.
Lors d'une précédente opération, cinq véhicules ont été aussi mis en fourrière dans le quartier d'El Hamri, à hauteur du lieu-dit Dar Chakouri par les éléments du service de la voie publique de la sûreté d'Oran. Celle-ci a mis à la disposition des citoyens le numéro vert le 1548, le numéro de secours 17 et aussi l'application Allo Chorta' pour dénoncer de tels dépassements. Par ailleurs, cette opération est désormais généralisée à tous les quartiers de la ville et vise tous les points noirs où se regroupent les chauffeurs clandestins notamment au niveau du rond-point El Bahia, le croisement à hauteur du groupe Sonelgaz entre autres. En effet, le problème des clandestins a toujours exaspéré les chauffeurs de taxis. Ces derniers dénoncent la concurrence déloyale qui leur est imposée par ces taxis clandestins qui ont squatté tous les arrêts et autres sites de stationnement qui leur sont réservés. Lors de plusieurs rencontres organisées en présence des syndicats et aussi des cadres du secteur, le collectif a toujours fait part de son calvaire et a demandé l'aide de la direction des transports pour lutter contre ce phénomène qui empoisonne son quotidien. Certains affirment que leur champ d'action est, désormais, limité par le diktat imposé par ces chauffeurs clandestins. L'exemple illustrant cette concurrence déloyale est celui des alentours de la nouvelle gare El Bahia, Akid Lotfi, Belgaïd, Haï Es-Sabah et également plusieurs rues et ruelles du centre-ville d'Oran où les piétons sont obligés de marcher sur la chaussée car les trottoirs servent d'aire de stationnement pour ces clandestins. Cette situation est devenue également pénalisante pour les riverains qui voient dans certains cas l'accès à leur immeuble bloqué par ces véhicules stationnés devant l'entrée. Ainsi et depuis plusieurs jours, un dispositif a été mis en place afin de lutter efficacement contre ce phénomène qui porte atteinte également à l'esthétique des quartiers. |
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