Mercredi, 551e jour de l'agression sioniste et 39e jour de blocus humanitaire total, l'armée sioniste poursuit ses massacres contre la population civile de Ghaza.

Le nombre de victimes de la barbarie israélienne s'est élevé à 50.810 martyrs et 115.688 blessés, a indiqué hier le ministère de la Santé de Ghaza dans son rapport statistique quotidien.

Sont inclus dans ces chiffres les 36 martyrs (dont 3 corps récupérés sous les décombres) et 41 blessés enregistrés lors des précédentes 24 heures (mardi).

Concernant le bilan des massacres depuis la reprise des bombardements, le 18 mars dernier, il est passé à 1.482 martyrs et 3.688 blessés, précise la même source. En total accord avec les Etats-Unis d'Amérique, l'entité sioniste continue de commettre ses massacres à Ghaza. Hier, les bombardements sauvages de l'armée génocidaire d'Israël ont fait, jusqu'à 16h, 41 martyrs et de dizaines de blessés.

Les violents bombardements ciblant plusieurs maisons dans le quartier al-Shujaiya, à l'est de la ville de Ghaza, ont fait à eux seuls pas moins 29 martyrs et environ 50 blessés, rapporte Al Jazeera.

Dans une déclaration à Al Jazeera, le directeur des hôpitaux de campagne du ministère de la Santé à Ghaza, Marwan Al-Hams, a affirmé que «la plupart des blessés arrivent dans les hôpitaux complètement brûlés», ajoutant que l'entité sioniste «utilise de nouvelles armes».

«Nous ne trouvons plus de médicaments pour soigner les enfants qui souffrent de nombreuses maladies sans traitement», ajoute l'interlocuteur qui a annoncé que «la diarrhée et l'hépatite» se propagent parmi cette catégorie de la population de Ghaza «en raison du manque d'eau potable et de nourriture saine».

En outre, le ministère de la Santé a également mis en garde, hier, contre le danger qui guette quelque 60.000 enfants souffrant de sous-alimentation, en raison du siège total auquel est soumis Ghaza depuis 39 jours, en plus du blocage des vaccins.

Hamas : Les pays arabes et islamiques doivent dépasser les «condamnations timides»

Plusieurs mouvements de la résistance palestinienne ont dénoncé le massacre du quartier al-Shujaiya qui a fait au moins 29 martyrs et une cinquantaine de blessés. Pour le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), «le massacre de Shujaiya a été commis par l'occupation avec le feu vert des Etats-Unis qui font partie du crime de génocide à Ghaza». «L'escalade des massacres à Ghaza est une tentative de l'occupation d'exploiter le sang des innocents comme moyen de chantage politique, et vise à imposer des conditions à notre peuple et à en tirer des gains politiques et fonciers», affirme le communiqué du FPLP. «Les massacres en cours contre notre peuple, avec le soutien des États-Unis, sont une tache sur la communauté internationale», affirme de son côté le Hamas qui assure que ces crimes contre des civils innocents et sans défense «ne resteront pas impunis et ne seront pas oubliés». Le mouvement Hamas ajoute qu'il n'est «plus acceptable que les positions arabes et islamiques restent prisonnières de déclarations et de condamnations timides», les appelant à «faire pression sur l'occupation et ses partisans à Washington pour qu'ils mettent fin à l'agression et lèvent le siège de Ghaza». Le Hamas appelle les pays arabes et musulmans «qui entretiennent des relations avec l'occupation à les rompre et à fermer les ambassades de l'entité nazie en soutien au sang des innocents palestiniens».

Dans son communiqué, le mouvement Jihad islamique dénonce «le crime de guerre d'al-Shujaiya» qui «s'ajoute au bilan sanglant de l'entité sioniste nazie». «Les allégations de l'occupation selon lesquelles elle viserait un ‘groupe de dirigeants du Hamas' ne sont rien d'autre qu'un écran de fumée pour justifier un crime odieux et délibéré. Lancer une frappe militaire sur un quartier résidentiel peuplé d'enfants et de femmes est un crime de guerre», lit-on dans le communiqué du Jihad islamique.