Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Tebboune ordonne un approfondissement des études: La 5G arrive

par A. Z.

  Le déploiement de la 5e Génération de la téléphonie mobile (5G) en Algérie a reçu un signal fort de la part du président de la République. Attendu depuis au moins une année, les trois opérateurs de téléphonie mobile (Mobilis, Djezzy et Ooredoo) ayant dans ce sens entamé le déploiement d'infrastructures 5G et noué des partenariats avec des opérateurs étrangers, qui ont exprimé leur disponibilité à accompagner l'Algérie dans l'introduction de la 5G, le développement de cette technologie peut passer à la vitesse supérieure avec l'approbation du président de la République. Le chef de l'Etat a, en effet, ordonné, lors de la réunion du Conseil des ministres, tenue lundi dernier, un approfondissement des études relatives au réseau mobile de cinquième génération (5G). Un pas décisif pour passer aux choses sérieuses dans ce domaine considéré par les experts «comme un levier» pour consolider le développement de l'industrie des télécommunications et assurer le succès à la transformation numérique en cours. Dans ce sillage, le président Tebboune a insisté sur l'importance d'une préparation rigoureuse pour ce projet d'envergure, soulignant l'engagement des hautes autorités du pays à assurer un déploiement de la 5G qui soit non seulement technologiquement avancé mais également viable et bénéfique économiquement pour le pays, selon les termes du communiqué du Conseil des ministres. Précisant que l'objectif principal est de garantir que l'opération soit «intégrée et efficace selon tous les critères technologiques et financiers». En somme, la démarche vise à tirer le meilleur parti des avantages de la 5G sur le développement et l'accompagnement du système économique national tout en offrant aux citoyens les meilleurs services technologiques disponibles. Rappelons qu'une communication lors de la réunion du gouvernement, du 19 mars 2025, avait déjà mis en avant les préparatifs du projet de lancement des réseaux mobiles 5G. A cette occasion, le rôle de la 5G avait été souligné comme «un levier clé du développement économique et industriel en Algérie», capable d'améliorer significativement l'accès aux services publics numériques et d'accélérer la transformation numérique du pays. Ainsi, l'arrivée prochaine de la 5G en Algérie est considérée comme une véritable révolution technologique. Avec ses débits ultra-rapides, sa latence réduite et sa capacité de connectivité de masse, elle représente une avancée majeure pour les infrastructures numériques. La 5G est appelée à ouvrir la voie à des applications stratégiques novatrices dans des secteurs vitaux, tels que l'agriculture, l'industrie, le transport, le télétravail, l'e-commerce, l'enseignement à distance et la télémédecine.

Positionner l'Algérie comme un hub régional dans le domaine des TIC

Elle devrait également stimuler l'économie nationale et l'innovation, notamment dans des domaines tels que l'Internet des Objets (IoT), l'Intelligence artificielle (IA) et les villes intelligentes. Dans cette perspective, l'adoption de la 5G est considérée comme un moteur essentiel pour positionner l'Algérie comme un hub régional dans le domaine des technologies de l'information et de la communication. Sans omettre de souligner que le déploiement de la 5G est également attendu pour créer de nouvelles opportunités d'emploi, renforcer l'infrastructure numérique existante, améliorer la compétitivité industrielle et répondre à la demande croissante de connectivité. Pour garantir une transition réussie, le déploiement de la 5G se fera de «manière progressive», assurant ainsi «la pérennité financière des opérateurs et optimisant les coûts liés aux investissements nécessaires» pour cette transition technologique majeure, relève la même source. D'autres dossiers ont été sur la table de la réunion du Conseil des ministres, dont celui concernant le projet de loi relatif aux wakfs. Dans ce cadre, après débat et approbation, le président de la République a ordonné l'adoption des mécanismes de numérisation dans toutes les phases du recensement relatif au secteur des affaires religieuses. Concernant l'exposé sur l'état d'avancement de la numérisation, après avoir écouté un nouvel exposé exhaustif présenté par la Haut-commissaire à la numérisation sur l'état d'avancement du projet de numérisation globale, le président a fixé la fin 2025 comme dernier délai pour le recensement total des domaines de l'Etat à travers l'ensemble du territoire national afin de créer une base de données avant l'élaboration de la loi de finances 2026. Et à propos des résultats du Recensement général de l'agriculture, vu son importance capitale pour une prise de décision optimale, la modernisation du secteur de l'agriculture et le renforcement de son rôle stratégique dans la réalisation de la sécurité alimentaire, le président de République a enjoint au ministre de l'Agriculture d'approfondir le recensement de l'ensemble de la production agricole nationale, toutes filières confondues, y compris les têtes de bétail par catégorie et leur répartition au niveau national, le taux de progression des périmètres irrigués et le nombre d'arbres fruitiers par variété, notamment les oliviers et les palmiers à travers le territoire national.