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![]() ![]() ![]() ![]() Le chantier de restauration
de l'hôtel de ville d'Oran sera livré le premier semestre de l'année prochaine,
indiquent les services de la wilaya. Les travaux qui avaient été relancés le
mois d'avril dernier, devraient s'étaler sur une période de 12 mois, délai fixé
par l'ex-wali d'Oran M. Saïd Sayoud, pour livrer le
projet. En effet, après des années de retard, le projet de restauration de
l'hôtel de ville d'Oran a finalement été relancé le mois d'avril dernier. Lors
d'une sortie sur le terrain, l'ex-wali a inspecté le chantier pour s'enquérir
de près de la situation, après l'installation de l'entreprise de réalisation,
marquant ainsi une étape cruciale dans la concrétisation de cette initiative
longtemps attendue. L'entreprise chargée des travaux a été désignée après un
processus rigoureux de sélection. Avec une enveloppe budgétaire de plus de 70
milliards de centimes allouée à ce projet, les autorités locales ont misé sur
la qualité et l'efficacité pour redonner vie à ce joyau architectural. La durée
des travaux avait été estimée à 12 mois, pour restaurer l'hôtel de ville dans
le respect de son caractère historique.
Sur les lieux, M. Sayoud avait souligné l'importance de ce projet pour la ville d'Oran, notamment en termes de préservation du patrimoine. De plus, l'ex-wali a donné des instructions pour réduire les délais d'exécution et livrer le projet d'ici la fin de l'année en cours. La restauration de l'hôtel de ville contribuera à revitaliser le centre-ville, à renforcer le lien social et à promouvoir l'attractivité de la ville auprès des visiteurs nationaux et internationaux. M. Saïd Sayoud a insisté sur le fait que le vieux siège de la mairie d'Oran est une véritable œuvre d'art, et que sa restauration s'inscrit dans le cadre des projets de réaménagement dont le gel a été levé. Enfin, l'ex-wali a rappelé l'importance de respecter les procédures en vigueur pour la restauration des sites historiques. Connu par les Oranais comme « Dar El Sbouâ », l'hôtel de ville d'Oran est un imposant bâtiment historique de la ville d'Oran, inauguré en 1886. Cette belle construction faisait l'admiration aussi bien de la population de la ville que des visiteurs étrangers par sa remarquable architecture. C'est un magnifique édifice dont les escaliers majestueux sont faits d'un marbre rare, l'onyx translucide d'Aïn Tekbalet. L'entrée majestueuse de la mairie est embellie par la garde de deux lions sculptés par l'artiste animalier français Auguste Caïn (1889), lesquels lions reflétant le nom de Wahran en arabe, signifiant les deux lions. Ces deux lions de bronze permettent de rappeler différentes légendes oranaises, qui lient le nom de la ville avec des lions. Ce projet de restauration de l'hôtel de ville, qui a connu à son chevet pas moins de trois walis successifs, devait en principe être initialement livré en novembre 2017. Après un imbroglio administratif qui a été tranché par les tribunaux, la première entreprise intervenante, un «groupe» algéro-italien, a abandonné le chantier et fut remplacée par un opérateur algérien plutôt connu pour son sérieux et son intégrité. Mais après achèvement et livraison de la façade rénovée de l'édifice, l'opérateur a finalement quitté les lieux. Pour bon nombre d'Oranais, cette façade rénovée est l'arbre qui cache la forêt. Selon les services de la wilaya, l'ex- wali d'Oran a réitéré son appel aux responsables concernés pour l'achèvement des travaux. Le chantier qui connaissait d'importants retards devait être livré en principe avant les Jeux méditerranéens qui étaient prévus en 2021 avant d'être décalés à 2022. La restauration de cet édifice historique semble durer dans le temps. Pourtant quelques années auparavant, la wilaya d'Oran avait débloqué une enveloppe financière de 50 milliards de centimes pour l'achèvement des travaux. C'est ce qu'avait annoncé à l'époque l'ex-maire d'Oran M. Noreddine Boukhatem, lors d'un exécutif communal. Ce dernier a signalé que cette rallonge budgétaire a été décidée par la wilaya après un exposé détaillé sur la situation de cet édifice, l'un des plus importants à Oran. L'édifice est un véritable joyau architectural. Il se caractérise par sa rampe d'escalier en marbre où trônent deux statues de lions en bronze, symbolisant la ville d'Oran et par une belle mosaïque, à l'entrée principale, d'une toiture en ardoise et de cimaises d'œuvre d'art relatant les différentes légendes liées au nom de la ville d'Oran. La restauration avait été décidée après le constat des spécialistes qui avaient souligné que la bâtisse menaçait ruine. |
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