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![]() ![]() ![]() ![]() Fraîchement installé, le
nouveau ministre de l'Éducation nationale, Mohamed Seghir
Saadaoui, s'est montré favorable à l'ouverture d'un
dialogue sérieux avec les partenaires sociaux de son secteur. Il s'est réuni
hier avec les différents représentants des organisations syndicales «agréées»
lors d'une rencontre de prise de contact, à travers laquelle, il s'est engagé à
programmer des rencontres périodiques avec les syndicats. «Nous avons déjà
donné des instructions à notre Administration centrale pour la programmation
effective des rencontres périodiques avec nos partenaires», a-t-il
assuré en soulignant qui seront des «rencontres bilatérales sérieuses et
précises».
Intervenant hier, à partir du siège de son département, le ministre a précisé, devant l'assistance, que «les lois de la République rendent obligatoire la tenue de séances de travail et de dialogue avec les partenaires sociaux, suivant un programme régulier de rencontres pour renforcer le travail collaboratif et participatif». Il a insisté sur le fait que cette démarche reflète la vision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui favorise le dialogue et le travail participatif. Soulignant que pour le chef de l'Etat, le dialogue en tant que mécanisme est le plus efficace en matière de mobilisation des efforts et des énergies pour atteindre les objectifs assignés, concernant le développement dans tous les secteurs. Le ministre a mis en exergue, lors de son intervention, le rôle central que peuvent jouer les Syndicats, notamment en matière de signalement de manquements ou de dysfonctionnements sur le terrain ou par des critiques constructives, de contrôle et de suivi des programmes, à côté de l'Administration, pour la mise en œuvre de la stratégie sectorielle et garantir la valeur ajoutée. «Nous avons besoin de ceux qui peuvent évaluer nos performances et nous fournir des critiques constructives, qu'elles soient positives ou négatives», a-t-il indiqué. Pour rassurer les partenaires sociaux, M. Saadaoui a affirmé, devant l'assistance, que les lois 23-02 du 25 avril 2023 relatives à l'exercice du droit syndical, ainsi que de la loi n° 23-08 du 21 juin 2023 relative à la prévention, au règlement des conflits collectifs de travail et à l'exercice du droit de grève «protègent le droit à l'exercice syndical». Car, dit-il, «ces lois sont basées sur la liberté et l'indépendance de l'organisation syndicale». Et d'indiquer que les institutions de l'Etat, à travers ses lois, sont tenues de protéger le droit syndical et de fournir des conditions appropriées. |
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