Le conseiller du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS) chargé des médias numériques et de l'information statistique, Abdeldjebbar Daoudi, a indiqué, hier mardi, que les 2,16% de nouveaux bacheliers n'ayant pas obtenu l'un des trois premiers choix exprimés peuvent introduire six (06) autres choix à partir du 7 août pendant une période de 3 jours.

Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, Daoudi a révélé que 70% des nouveaux bacheliers ont obtenu le premier choix, le taux le plus élevé depuis l'indépendance, et ce « grâce à l'utilisation de techniques d'intelligence artificielle et d'applications informatiques très développées », a-t-il affirmé. En termes de chiffres, Daoudi a indiqué que 65,3% des nouveaux bacheliers se sont dirigés vers des spécialisations liées aux sciences et technologies, dont 1.200 étudiants qui ont été orientés vers les écoles supérieures affiliées au pôle scientifique et technologique de Sidi Abdallah, où se trouve l'École supérieure de cyber-sécurité en tant qu'institution universitaire de premier plan dans la préparation des étudiants à la spécialisation en cyber-sécurité.

Le représentant du MESRS a également indiqué que le processus d'orientation des étudiants vers les « grandes spécialités est soumis à certains paramètres, qui sont le vœu de l'étudiant, la moyenne obtenue, en plus de la répartition géographique, et le nombre de places pédagogiques disponibles, à condition que le processus soit effectué de manière automatisée depuis le début de l'inscription jusqu'à la dernière étape, y compris les œuvres universitaires », a-t-il souligné. Il a par ailleurs révélé que 23 institutions universitaires ont adopté la transformation de l'université classique en université de quatrième génération, dont 15 universités et 8 écoles supérieures nationales. Daoudi a également parlé d'un nouveau privilège au profit des nouveaux bacheliers ayant obtenu des notes élevées, représenté par le « double diplôme », qui touche principalement les étudiants destinés à la médecine, notamment: médecine et informatique, médecine et bio-informatique, médecine et psychologie, « ce qui va permettre à 2 080 étudiants d'être formés dans ces spécialités dans cinq grandes universités du pays ».

Le conseiller du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a également indiqué que 45 conventions ont été conclues entre les institutions universitaires algériennes et internationales, « ce qui témoigne de la grande ouverture en matière de partenariats entre l'Algérie et les pays du monde dans le domaine de l'enseignement supérieur », a-t-il affirmé, saluant au passage l'amélioration significative du classement mondial des institutions universitaires algériennes «grâce à la créativité et à l'innovation».