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Oran :
Après l'effondrement d'un immeuble désaffecté et squatté à El Khaldia : L'APC d'Oran renforce son dispositif de vigilance
par K. A. La
commune d'Oran renforce son dispositif de vigilance quant au squat des
immeubles désaffectés et menaçant ruine. Celle-ci appelle les familles à éviter
d'occuper ces immeubles en ruine et dont les familles ont été relogées. Elle
rappelle le danger qu'ils encourent en squattant de vieilles bâtisses classées
dans la catégorie rouge. En effet, ces immeubles vétustes sont programmés à la
démolition et toute famille squattant ces bâtisses ne sera pas relogée. Les
squatteurs seront responsables en cas d'accidents survenus. Une décision prise
à l'issue de l'effondrement partiel survenu, il y a quelques jours, dans une
bâtisse vétuste, sise à la rue Chaïb Ben Aïssa dans le secteur de la délégation communale El Khaldia et dont les 7 occupants ont été relogés en 2010.
Celle-ci a été squattée par des inconnus malgré son classement dans la
catégorie rouge mettant en danger leur vie et celle des voisins et fort
heureusement aucun blessé ou perte humaine n'a été enregistrée à la suite de
cet effondrement, précise-t-on de sources communales. Sur ce et pour éviter le
pire, l'APC d'Oran, par le biais de sa délégation communale El Khaldia, souligne que le danger est omniprésent. Les
familles ne seront pas relogées et auront l'entière responsabilité, en cas de
transgression de ces mesures de prévention. A vrai dire, les autorités locales
d'Oran semblent décidées à en finir avec le dossier du vieux bâti à risque. En
effet, les deux tiers des immeubles évacués se trouvent dans deux vieux
quartiers de la ville : El-Hamri et Sidi El-Houari,
alors que le reste est réparti entre les quartiers d'Eckmühl, Haï Oussama
(ex-Boulanger), Sidi El-Bachir (ex-Plateau) et Haï Yaghmoracen
(ex-St Pierre). Pour éviter la réoccupation des immeubles évacués par d'autres
familles, les services de la wilaya ont muré et détruit partiellement ces
habitations dans la perspective de leur proche démolition. Mais en dépit des
précautions des autorités locales, de nombreux immeubles évacués ont été
réinvestis par des familles qui exigent de bénéficier à leur tour de logements
sociaux pour quitter les lieux. Dans ce registre et pour faire face, tout
relogement est suivi d'une démolition. Cette mesure est mise en application
depuis plus de trois ans et a donné ses fruits quant à la lutte contre
l'occupation des immeubles désaffectés. Il y a lieu de noter que certains
immeubles désaffectés sont parfois squattés par des bandes de malfaiteurs.
Comme ce fut le cas il y a quelques années, où une opération coup-de-poing
ciblant des immeubles dont les occupants ont été relogés dans le cadre de la
résorption de l'habitat précaire avait été menée dans le quartier d'Ed-Derb par les éléments de la BRI de la sûreté d'Oran. Cinq individus
dont trois repris de justice impliqués dans des affaires d'agression à l'arme
blanche avaient été arrêtés. Cette opération a ciblé quatre immeubles
désaffectés que les malfaiteurs ont pris comme refuge.
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