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Le président du Conseil d'affaires algéro-américain (USABC), Smaïl Chikhoune, s'est dit « heureux que les relations algéro-américaines soient boostées, des relations qui ont
toujours été excellentes », a-t-il déclaré, jeudi,
sur les ondes de la radio nationale Chaîne 3. « Je pense que c'est une
continuation de ces relations, de les accroître en dehors du politique et
d'aller surtout vers l'économique et diversifier un peu l'économie algérienne
avec une présence d'entreprises américaines avec leur expertise », ajoute
l'intervenant. A propos des relations entre les deux pays, M. Chikhoune rappelle que « les discussions qui ont toujours
eu lieu sont d'abord une coopération vraiment poussée pour la sécurité de la
région, et évidemment en terme de coopération militaire, mais également dans la
coopération commerciale et économique, et même une extension vers tout ce qui
est culturel et éducatif ». Le président de l'USABC estime
que la « reprise du dialogue stratégique » que s'apprêtent à mener les deux
pays, dans un cadre bilatéral, « arrive à point », après « un retard dû aux
problèmes sanitaires dus à la pandémie de Covid-19. Selon lui, « il est
question d'abord de discuter de l'aspect sécurité pour la région, mais c'est
surtout d'approfondir encore une fois ces relations économiques, comment
attirer plus de compagnies américaines pour tout ce que propose l'Algérie
actuellement comme projets d'investissements ». L'intervenant pense que « les
Américains sont intéressés ». « Ça a toujours été le cas. Vous savez, en
Afrique, il y a en gros quatre pays où les Américains veulent travailler
davantage. Au nord, principalement au Maghreb, c'est l'Algérie, ensuite
l'Egypte, le Nigeria et l'Afrique du Sud. Donc, pour eux, il est question de
développer davantage ces relations économiques et d'aller évidemment en dehors
des grands secteurs où les Américains sont un peu dans une tradition, c'est l'oil & gas, et ce depuis les
années 80. Maintenant, il faut développer d'autres secteurs. On a réussi,
d'ailleurs, à aller vers la pharmaceutique, puisque pratiquement toutes les
compagnies majeures américaines dans le pharma travaillent en Algérie. Il y en
a une douzaine », ajoute l'invité de la Chaîne 3. Interrogé sur la relance de
discussions autour du « traité d'amitié » algéro-américain,
Chikhoune rappelle que ces discussions « ont été
relancées récemment » au niveau du Congrès US, « grâce à l'effort de
l'ambassadeur d'Algérie à Washington ». « C'est très bien. Ça dénote encore une
fois de l'intérêt qu'ont les Américains à développer davantage les relations
avec l'Algérie, et ça ne peut que nous aider avec ce dialogue permanent avec le
Congrès américain surtout sur l'aspect économique et la diversification des
échanges entre les deux pays », explique l'intervenant. Par ailleurs, et selon
M. Chikhoune, la rencontre algéro-américaine
qui se tiendra du 10 au 12 octobre 2023 à Washington, « sera consacrée pendant
une journée au secteur de l'énergie y compris sur le renouvelable ». Lors de la
« deuxième journée, il sera question de l'investissement en Algérie et
principalement dans l'industrie », alors que la troisième journée sera
consacrée aux rencontres B2B ».
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