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![]() ![]() ![]() ![]() Le mode de formation par apprentissage enregistre de
nombreux couacs alors que la rentrée professionnelle dans tous les centres de
formation n'a pas encore débuté pour divers problèmes. D'abord en raison de la
grande difficulté des stagiaires à obtenir une induction au niveau des
organismes employeurs, condition sine qua none pour procéder à son inscription
au niveau d'un centre de formation professionnelle et apprentissage (CFPA). En
effet, de nombreux stagiaires sont dans la tourmente en raison de l'extrême
difficulté à trouver une entreprise ou un organisme où effectuer son stage. Les
rares institutions qui acceptent quelques rares stagiaires comme la Sonelgaz et Naftal, sont vite
saturées quand d'autres organismes comme la CNAS, la CASNOS ou la CNR
n'acceptent plus de stagiaires en raison d'instructions venues de leurs
hiérarchies. Même les administrations relevant de la fonction publique
n'acceptent pas les stagiaires en raison d'une clause du contrat
d'apprentissage qui les obligent à verser un présalaire au stagiaire. Du coup,
de nombreux stagiaires se retrouvent exclus des centres de formation en raison
de leur incapacité à obtenir un contrat d'apprentissage auprès des employeurs
publics locaux.
Interrogé, le directeur de wilaya de la formation et enseignement professionnels, Berroudji Tayeb, a indiqué que "rien sur le plan légal et règlementaire n'empêche les stagiaires d'obtenir un contrat d'apprentissage dans le secteur privé". Mais les centres de formation professionnelle ne l'entendent pas de cette oreille, à l'image du CFPA "Saïm Saïd" qui a refusé les inscriptions de nombreux stagiaires sous prétexte que les contrats d'apprentissage signés chez les institutions et administrations relevant de la fonction publique ne sont pas valables, de même que chez les employeurs privés qui sont également rejetés. |