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Débat :
Les rêves brisés de Ghaza: Quand les enfants rêvent de pain, tandis que l'Occident vise les étoiles
par Oukaci Lounis* ![]() « La communauté
internationale est coupable de négligence envers les enfants de Ghaza, dont les rêves sont réduits à la survie
quotidienne.» Il est temps qu'elle prenne ses responsabilités pour garantir que
chaque enfant, quel que soit son lieu de naissance ou son statut
socio-économique, puisse rêver d'un meilleur avenir. La communauté
internationale doit se mobiliser pour briser les chaînes de la pauvreté et de
l'inégalité qui étouffent les aspirations des enfants de Ghaza.
Elle peut créer un monde dans lequel chaque enfant peut rêver de l'impossible
et atteindre son plein potentiel. »
Le contraste saisissant entre les rêves des enfants de Ghaza, qui aspirent à la simple survie grâce à des moyens de subsistance de base, et les aspirations des enfants occidentaux, qui envisagent d'explorer Mars, souligne l'urgence d'une prise de conscience et d'une action mondiales pour remédier aux profondes inégalités qui privent les enfants du monde entier de la possibilité de rêver au-delà de la simple survie. Dans les rues dévastées de Ghaza, les enfants rêvent d'un bout de pain. Un rêve simple, mais vital, dans un contexte dans lequel la survie est une lutte quotidienne. Pendant ce temps, à des milliers de kilomètres de là, les enfants de l'Occident rêvent d'aller à Mars, de conquérir l'espace et de pousser les limites de l'humanité. Cette dichotomie est frappante. Comment expliquer que, dans un monde sous lequel les progrès technologiques et scientifiques sont censés améliorer la vie de tous, des enfants soient encore obligés de rêver de quelque chose d'aussi basique que le pain ? Comment comprendre que, dans un monde où les ressources sont censées être réparties de manière équitable, des enfants soient condamnés à vivre dans la pauvreté et la faim ? La réalité est cruelle. Les enfants de Ghaza vivent dans un contexte de conflit et de blocus, où les ressources sont rares et où l'accès aux besoins de base est un luxe. Les enfants de l'Occident, quant à eux, vivent dans un contexte de prospérité et de développement, où les opportunités sont nombreuses et où les rêves sont encouragés. Mais il est important de rappeler que les rêves des enfants de Ghaza ne sont pas différents de ceux des enfants de l'Occident. Les enfants de partout dans le monde rêvent de sécurité, d'éducation, de santé et de bonheur. Les enfants de Ghaza ne sont pas des exceptions. Il est temps de prendre conscience de cette réalité et de travailler pour changer les choses. Il est temps de s'assurer que les enfants de Ghaza aient accès aux mêmes opportunités que les enfants de l'Occident. Il est temps de leur donner la chance de rêver de quelque chose de plus que juste un bout de pain. Cette juxtaposition révèle un déséquilibre mondial inquiétant où la situation géographique d'un enfant dicte l'ampleur et le potentiel de ses ambitions. Fondamentalement, cette problématique soulève de profondes questions éthiques sur l'équité et la justice à l'échelle mondiale des questions qui exigent une réflexion urgente et une action concertée de la part de la communauté internationale. Il est impératif de reconnaître que si les rêves peuvent refléter intrinsèquement des aspirations personnelles, ils sont fortement façonnés par des contextes socio-économiques qui élargissent ou restreignent l'horizon des possibilités d'un individu. Les rêves des enfants de Ghaza révèlent un récit de résilience face à l'adversité, mais ils constituent également un appel clair à une intervention mondiale pour démanteler les barrières systémiques qui les empêchent de rêver au-delà de la survie immédiate. S'attaquer à ce problème nécessite non seulement de reconnaître ces disparités, mais aussi de s'efforcer activement de les combler, favorisant ainsi un monde sous lequel chaque enfant puisse rêver sans les limites imposées par ses réalités socio-économiques. La communauté internationale dans l'ombre du désespoir: Comment l'inaction collective brise les rêves des enfants de Ghaza ? L'écart entre les rêves des enfants de Ghaza et ceux du monde occidental accentue l'impérieuse nécessité d'une prise de conscience et d'une action mondiales pour lénifier ces profondes inégalités. Comme l'expliquent Y. Zhao et B. Gearin (2017) dans leur exploration des études internationales sur l'éducation, la capacité à rêver au-delà des besoins immédiats est fortement influencée par le contexte environnemental, en particulier les structures éducatives et socio-économiques en place. Alors que les enfants des sociétés occidentales sont encouragés à s'attacher à des aspirations telles que l'exploration spatiale, soulignant un état moyennant d'esprit tourné vers l'avenir nourri par des ressources abondantes, les enfants de Ghaza sont confrontés à une réalité complètement différente. Leurs rêves tournent souvent autour de la survie, conséquence franche d'un air grêlé par les conflits, l'instabilité et la privation. Cette dichotomie n'est pas un simple hasard, néanmoins le reflet d'inégalités systémiques qui perpétuent les cycles de pauvreté et entravent le potentiel (Zhao et Gearin, 2017). La communauté internationale doit reconnaître sa responsabilité collective de démanteler ces obstacles, en veillant à ce que tous les enfants aient la possibilité de prétendre à autre chose que la survie, ouvrant ainsi la voie à un avenir où les rêves ne sont pas limités par les circonstances, mais enrichis par les opportunités. Ce faisant, nous répondons non exclusivement à des impératifs éthiques, mais ouvrons également la voie à un monde plus impartial où le rêve de chaque enfant a la même valeur. Le contraste marqué entre les rêves des enfants de Ghaza et ceux des sociétés occidentales illustre non seulement de manière frappante les inégalités mondiales, mais exige en plus une action immédiate de la communauté mondiale. Comme le prouvent les travaux de Schäfer (2005) dans la revue d'histoire sociale, l'examen des tendances démographiques mondiales offre un prisme permettant de mieux percevoir ces disparités. Par exemple, l'espérance de vie à la naissance diffère considérablement entre ces régions, reflétant l'écart entre les aspirations et les opportunités offertes à leurs jeunes populations. À Ghaza, où le conflit et les privations imprègnent le quotidien, les enfants envisagent principalement un avenir où les besoins basiques tels que la nourriture, le logement et la sécurité seront satisfaits - un rêve qui reflète la simple survie plutôt que la prospérité ou l'exploration-. À l'inverse, les enfants occidentaux nourrissent souvent des objectifs ambitieux comme voyager sur Mars, nourris par des environnements riches en capitales et des systèmes de soutien qui encouragent l'innovation et les initiatives avant-gardistes. Cette dichotomie révèle des structures systémiques qui répartissent de manière disproportionnée les ressources et les opportunités. En s'attaquant à ces profondes inégalités, nous nous rapprochons de la construction d'un monde où le potentiel de chaque enfant est nourri de manière égale, où les rêves de progrès technologique coexistent avec ceux de paix et de prospérité (Schäfer, 2005). Développant l'analyse précédente des inégalités mondiales, J. Heymann (2012) souligne l'importance des données mondiales pour comprendre et traiter efficacement ces disparités. Les rêves des enfants de Ghaza, qui aspirent à des besoins fondamentaux dans un environnement perturbé, contrastent fortement avec les aspirations ambitieuses de leurs homologues occidentaux, qui s'offrent le luxe d'imaginer des exploits tels que l'exploration interplanétaire. Cette divergence n'est pas seulement emblématique de la diversité des environnements ; cela met en évidence des inégalités systémiques profondément enracinées qui limitent les aspirations à la simple survie dans les zones moins privilégiées tout en favorisant une ambition sans limites dans les régions plus prospères. Selon Heymann, le manque de données mondiales sur les mesures de résultats, y compris les taux de fécondité des adolescents, met en lumière ces disparités en soulignant comment les facteurs socio-économiques façonnent les résultats de vie différemment selon les régions. La capacité de rêver au-delà de la survie immédiate à Ghaza reflète le besoin urgent d'une collaboration internationale pour garantir que chaque enfant ait accès aux ressources et aux opportunités nécessaires pour cultiver des rêves sans être limité par son statut socio-économique ou sa géographie. Il est impératif que les décideurs politiques mondiaux s'attaquent activement à ces déséquilibres flagrants, en veillant à ce que les enfants du monde entier se voient accorder le droit fondamental de rêver au-delà de leur environnement immédiat, ouvrant ainsi la voie à un avenir caractérisé par des opportunités équitables et un potentiel réalisé (Heymann, 2012). S'appuyant sur les observations de Heymann concernant le rôle des facteurs socio-économiques dans la formation des rêves des enfants, Chung, Talreja et Dream (2022) soulignent les profondes disparités qui existent entre des régions comme Ghaza et les sociétés occidentales. Les enfants de Ghaza, pris au piège dans un paysage marqué par les conflits et l'instabilité, voient souvent leurs aspirations limitées à la survie élémentaire, dominées par les besoins immédiats de subsistance et de sécurité. Ce contraste saisissant est encore plus prononcé lorsqu'il est mis en parallèle avec les rêves des enfants occidentaux, qui peuvent se permettre de regarder au-delà du présent vers des possibilités telles que les voyages interplanétaires et les avancées scientifiques. Comme l'ont noté Chung et al, cette dichotomie ne se limite pas à des circonstances différentes ; elle révèle des inégalités mondiales persistantes qu'il est urgent de combler. Les obstacles rationnels qui restreignent les aspirations des jeunes de Ghaza soulignent une répartition inéquitable des ressources et des opportunités à l'échelle mondiale des inégalités qui, à terme, étouffent le potentiel avant même qu'il ne puisse s'épanouir. Pour qu'un véritable changement se produise, la communauté internationale doit adopter une approche globale qui privilégie l'égalité d'accès aux ressources éducatives et aux systèmes de soutien socio-économique à l'échelle mondiale. En supprimant ces obstacles, nous ouvrons la voie à un monde où chaque enfant, quelle que soit sa situation géographique ou économique, peut rêver non seulement de survivre, mais aussi de s'épanouir, et ainsi contribuer à un avenir collectif enrichi par la diversité des possibilités et une prospérité partagée (Chung et al., 2022). Poursuivant cette exploration des disparités mondiales, le discours de RD Putnam (2016) sur l'équité sociale souligne la nécessité d'efforts concertés pour combler les profonds fossés qui séparent les aspirations des enfants du monde entier. Dans des régions en conflit comme Ghaza, où la survie est une lutte quotidienne contre l'adversité et la pénurie, les rêves des enfants sont fondamentalement ancrés dans la quête de moyens de subsistance et de sécurité de base. Cette dure réalité contraste fortement avec les visions des enfants occidentaux, dont l'imagination, libérée de ces préoccupations immédiates, leur permet d'envisager des objectifs aussi ambitieux que l'exploration spatiale. Putnam explique que ce fossé est bien plus qu'un simple contraste de conditions de vie ; il reflète des inégalités logiques profondément ancrées qui perpétuent les cycles de privation dans les régions moins prospères, tout en favorisant une ambition débordante ailleurs. Alors que les sociétés occidentales offrent un environnement stimulant, regorgeant de ressources stimulant la curiosité et l'innovation, elles mettent involontairement en évidence les carences de leurs homologues dans des endroits comme Ghaza. Cet écart exige une attention mondiale urgente afin de créer un cadre équitable garantissant à tous les enfants l'accès à des opportunités leur permettant d'envisager et de réussir au-delà de la survie. En plaidant pour des changements systémiques, il devient impératif de démanteler les barrières qui limitent le potentiel à la géographie ou au statut socio-économique, privilégiant ainsi un monde où la capacité de rêve de chaque enfant ne connaît aucune limite - un monde reflétant le progrès partagé et l'égalité des chances - (Putnam, 2016). L'analyse des disparités mondiales se poursuit avec les réflexions de Bruno Bettelheim en 1969, qui soulignent le besoin crucial d'accès à l'éducation pour contrer les inégalités sociales. Les rêves des enfants de Ghaza, façonnés par une lutte acharnée pour les besoins fondamentaux dans un contexte de conflit et d'incertitude, contrastent fortement avec ceux des enfants occidentaux qui ont le privilège d'imaginer un avenir au-delà des frontières de la Terre. Cette juxtaposition met non seulement en évidence des expériences vécues disparates, mais aussi des injustices systémiques qui limitent les aspirations à la survie dans des régions dépourvues de ressources indispensables tout en permettant une ambition sans entrave ailleurs. Comme l'explique Bettelheim, offrir une éducation de qualité peut constituer un moyen essentiel de remédier à ces inégalités, en offrant espoir et possibilités là où aucune ne semblait réalisable (Bettelheim, 1969). Dans cette optique, la communauté internationale est appelée à renforcer les cadres éducatifs dans le monde entier, en particulier dans les régions défavorisées comme Ghaza, dotant ainsi tous les enfants des outils nécessaires pour rêver avec ambition, quelles que soient leurs contraintes géographiques ou socio-économiques. Établir un accès équitable à l'éducation et aux ressources essentielles est primordial pour favoriser un environnement où chaque enfant peut envisager un avenir non seulement de survie, mais aussi un avenir offrant des possibilités infinies et des réalisations humaines partagées. Remédier à ces déséquilibres est essentiel pour former une génération capable de contribuer de manière innovante et prospère à l'échelle mondiale. Avançant le débat sur les inégalités mondiales, Gielen et Kim (2018) soulignent que les limitations rencontrées par les enfants de Ghaza reflètent des inégalités réglées profondément enracinées qui exigent une intervention urgente. Dans le contexte de Ghaza déchirée par la guerre, les rêves des enfants sont principalement façonnés par un environnement où la survie dépend de l'accès aux biens de première nécessité une existence limitée par les difficultés et l'incertitude. À l'inverse, les enfants occidentaux bénéficient d'un environnement riche en possibilités, porté par des structures sociétales qui favorisent des aspirations telles que l'exploration de mondes lointains ou la contribution aux avancées technologiques. Cette dichotomie met en évidence de profondes inégalités dans la répartition des ressources et des opportunités éducatives, qui perpétuent un cycle de privation dans les régions défavorisées. Le contraste ne se limite pas à une différence matérielle, mais représente une divergence fondamentale de potentiel et d'ambition, influencée par les environnements socio-économiques. Comme le soulignent Gielen et Kim, combler ce fossé est crucial ; cela implique plus qu'une simple aide immédiate, mais nécessite la mise en place de systèmes de soutien solides promouvant des opportunités de développement équitables à l'échelle mondiale. Cela implique de garantir l'accès à une éducation, des soins de santé et des ressources économiques de qualité, permettant à chaque enfant, quel que soit son milieu géographique ou socio-économique, d'aspirer à dépasser les contraintes de la simple survie. Pour remédier efficacement à ces disparités, il est impératif que les politiques mondiales s'attachent à démanteler les barrières qui confinent le potentiel à certaines régions, tout en favorisant des environnements où les rêves peuvent s'épanouir sans entraves extérieures (Gielen et Kim, 2018). S'appuyant sur les observations de Gielen et Kim (2018) sur les inégalités systémiques qui façonnent les rêves d'enfants issus de milieux socio-économiques différents, il devient impératif de prendre en compte l'impact considérable de ces disparités sur leurs visions du monde et leurs aspirations. Contrairement à leurs homologues occidentaux, élevés dans des environnements offrant des perspectives aussi vastes que l'exploration interstellaire, les enfants des régions en proie à des conflits comme Ghaza sont pris au piège d'une réalité où le quotidien se caractérise principalement par une lutte pour la survie - où les aspirations ne sont pas limitées par le cosmos, mais par un besoin immédiat de sécurité, de subsistance et d'abri -. Les recherches de H. Johnson, menées en collaboration avec la sociologue Margaret Ann Hagerman, examinent comment des contextes aussi divers façonnes les croyances des enfants dans le « rêve américain » ou tout ce qui s'en rapproche, Révélant de profondes différences dans la manière dont ils justifient et interprètent leurs situations. Comme l'explique Johnson, si les enfants occidentaux tiennent pour acquis les privilèges qui leur sont accordés par leur naissance dans des sociétés stables, ceux des régions marginalisées comme Ghaza s'engagent rarement dans la conceptualisation de rêves qui dépassent les droits et les besoins humains fondamentaux (Johnson, 2014). Cette juxtaposition met en évidence une dichotomie non seulement matérielle, mais aussi idéologique : un fossé qui perpétue des cycles de potentiel limité, définis par des barrières géographiques et socio-économiques. Face à ces inégalités mondiales omniprésentes, il est urgent d'agir collectivement pour rétablir l'équilibre par des stratégies globales englobant une répartition équitable des ressources et une réforme de l'éducation. En créant un cadre universel où tous les enfants peuvent nourrir leurs rêves sans être limités par les circonstances de naissance ou l'environnement, la société progresse vers un avenir avec lequel le potentiel est libéré pour tous un monde reflétant des opportunités partagées et des aspirations transcendantes. En approfondissant le récit des disparités mondiales dans les aspirations des enfants, il devient de plus en plus évident que les inégalités systémiques jettent une ombre sur le potentiel des rêves. Comme le souligne K. Wells (2021), les enfants de Ghaza sont confrontés à des obstacles existentiels - constamment à la limite de la subsistance - dans un contexte de conflits et de privations incessants. De telles circonstances nourrissent des rêves principalement liés à la survie. À l'inverse, les enfants occidentaux s'épanouissent dans des environnements saturés d'opportunités et d'innovation, rêvant non seulement de prospérer sur Terre, mais aussi de s'aventurer vers des activités extraterrestres, comme l'exploration de Mars. Ce contraste saisissant non seulement souligne le profond fossé entre leurs expériences vécues, mais renforce également l'urgence d'une prise de conscience et d'une action mondiales visant à combler ces inégalités. Combler ce fossé n'est pas une simple démarche altruiste ; c'est un rééquilibrage essentiel qui permet à tous les enfants de transcender les limites circonstancielles. Il s'agit de favoriser un monde dans lequel le rêve de chaque enfant est valorisé et encouragé, en favorisant une répartition équitable des ressources qui brise les barrières géographiques et socio-économiques. Il est donc impératif de s'attaquer à ces inégalités, non seulement par obligation morale, mais aussi comme étape fondamentale pour construire un avenir où tous les enfants auront les moyens d'envisager des possibilités au-delà de la simple survie, et de bâtir une communauté mondiale plus inclusive et innovante. Inextricablement liée au discours sur les aspirations des enfants dans des contextes socio-économiques disparates, l'analyse de G. Crivello (2015) révèle le rôle essentiel des liens de parenté pour assurer la survie économique des enfants retranchés dans des zones marginalisées comme Ghaza. Crivello soutient que si les enfants occidentaux sont encouragés à scruter des horizons extraterrestres - imaginant des avenirs riches en explorations comme la traversée de Mars -, les aspirations des enfants des régions touchées par la guerre sont intimement liées à des besoins immédiats et tangibles : subsistance, sécurité et abri. L'enracinement générationnel de ces disparités socio-économiques révèle un récit selon lequel la parenté ne sert pas seulement de système de soutien affectif, mais apparaît comme une bouée de sauvetage vitale face à des difficultés incessantes (Crivello, 2015). Cela souligne l'impact crucial des réseaux de parenté sur la capacité des enfants à rêver au-delà de la simple survie. Conclusion : Si les sociétés occidentales offrent à leur jeunesse un large éventail d'opportunités d'exploration intellectuelle, favorisant une imagination novatrice libérée des préoccupations existentielles fondamentales, il n'en va pas de même pour ceux dont l'environnement impose une préoccupation de subsistance. Face à ce contraste saisissant, une attitude proactive des acteurs mondiaux est nécessaire pour redéfinir la répartition des ressources de manière à permettre à tous les enfants un accès équitable à un potentiel dépassant largement les limites de leur réalité immédiate. Une telle conscience mondiale doit cultiver un environnement sous lequel les rêves peuvent s'épanouir universellementune exigence qui transcende l'empathie et s'aventure vers une restructuration équitable afin de subvertir les déterminismes géographiques et socio-économiques qui freinent actuellement les aspirations à travers le monde. La juxtaposition des rêves des enfants de Ghaza et de leurs pairs dans les sociétés occidentales souligne de manière poignante l'urgence d'une intervention mondiale pour corriger ces disparités flagrantes. Comme souligné tout au long de ce discours, les inégalités qui façonnent les aspirations de ces enfants ne sont pas accidentelles, mais profondément ancrées dans des cadres socio-économiques et géopolitiques systémiques qui limitent les opportunités pour certains et les élargissent pour d'autres. La communauté internationale doit reconnaître sa responsabilité partagée de démanteler ces barrières et de favoriser un environnement sous lequel tous les enfants peuvent envisager un avenir sans contraintes géographiques ou économiques. En garantissant un accès équitable aux ressources et aux systèmes de soutien, nous progressons vers un monde dans lequel le rêve de chaque enfant est valorisé de manière égale, permettant aux rêves de paix et de sécurité de coexister avec les ambitions d'exploration et d'innovation. Cet effort collectif répond non seulement à des préoccupations éthiques vitales, mais jette également les bases d'une société mondiale plus équilibrée, fondée sur l'équité et la justice pour les générations futures. Les rêves des enfants de Ghaza sont un appel à l'action. Ils nous rappellent que, dans un monde où les inégalités sont criantes, il est de notre responsabilité de travailler pour un monde plus juste et plus équitable. Il est temps de prendre des mesures pour garantir que les enfants de partout dans le monde puissent rêver de quelque chose de plus que juste la survie. Il est temps de leur donner la chance de rêver de l'impossible. *Professeur - Université de Constantine 2 References: Bettelheim, B. (1969). The children of the dream. Simon and Schuster. Chung, C. K., Talreja, V., & a Dream, D. (2022). When we thrive, our world thrives: Stories of young people growing up with adversity. Notion Press. Crivello, G. (2015). There's no future here': The time and place of children's migration aspirations in Peru. Geoforum, 62, 38-46. Gielen, U. P., & Kim, S. (2018). Global changes in children's lives. Cambridge University Press. Heymann, J. (2012). Children's chances: How countries can move from surviving to thriving. Harvard University Press. Johnson, H. (2014). The American dream and the power of wealth: Choosing schools and inheriting inequality in the land of opportunity. Routledge. Putnam, R. D. (2016). Our kids: The American dream in crisis. Simon and Schuster. Schäfer, W. (2005). The uneven globality of children. Journal of Social History, 1027-1039. Wells, K. (2021). Childhood in a global perspective. John Wiley & Sons. Zhao, Y., & Gearin, B. (Eds.). (2017). Imagining the future of global education: Dreams and nightmares. |
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