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Un crime qualifié
contre l'humanité est celui qui a été perpétré en banlieue de Damas dans une
attaque chimique lâche, qui causa la mort la nuit de mardi à mercredi du mois
d'Août à plus de 1.400 innocents, des bébés, des enfants, des femmes et des
vieux, conduits du sommeil au sommeil (la mort), gazés pas des mains criminels,
des yeux terrifiés, tétanisés de peur ; Devant le silence complice de «la
communauté internationale» comme elle désire être appelée, bien que cela ait
suscité une vague de condamnations internationales.
Le régime a cependant catégoriquement démenti avoir utilisé des armes chimiques. Mais qui donc a gazé ces innocents ? Les barbus wahabistes ? L'armée libre syrienne? Qui aura-t-il le courage d'avouer l'abominable crime ou le justifier ? Alors que les doigts semblent pointer vers la piste de l'armée Syrienne, utilisant la présence de la commission d'enquête sur son sol pour faire diversion allèguent certains, en attendant l' achèvement des enquêtes de la commission de l'ONU, diligentée dimanche passé dans ce pays, pour recueillir des preuves d'utilisation d'armes chimiques sur des sites antérieurs, où des bombes de gaz neurotoxiques ont été utilisées «Dans la mesure où les grandes puissances n'ont rien fait dès le départ, le régime se moque des lignes rouges et regarde jusqu'où il peut aller», constate un médecin sur place, alors que d'autres disent que dans l'impossibilité de concrétiser une quelconque avancée sur terrain, l'armée libre syrienne veux coûte que coûte entrainer la communauté internationale à intervenir en Syrie, comme ça été le cas en Lybie, où sans la couverture aérienne occidentale, les révoltés libyens n'avaient aucune chance face à la pseudo armée du colonel Kadhafi. Des tirs de mortiers, de projectiles souvent improvisés, chacun pointe son tube de lancement mal fixé, accompagne le tir d'Allahou akbar ( Dieu est grand), vas savoir où va tomber le maudit projectile, sur une villa, un bâtiment, une rue, un souk, une école, un hôpital ? Une barbarie incomparable? Ensuite, se sont les avions D'el Asad qui viennent semer la terreur avec leurs barils de poudre qu'ils lâchent sur les têtes de la population, il y a eu même utilisation de missiles balistiques du type scud, quelle barbarie mon Dieu ! Même en faisant la guerre, les arabes ne sont pas nobles, ni humains ; le peuple syrien, devenu sans domicile fixe, éparpillé, errant aux quatre coins du monde, lui qui enviait aux peuples arabes son mode de vie, de culture raffinée, un peuple hautement civilisé, devenu exilé, et tout cela parce que certains ont voulu que le conflit soit réglé via militari, aucun code de chevalerie ou d'honneur, ne les retient, aucun recul n'y a été observé dans ce conflit fratricide . Quelle malédiction est tombée sur les arabes, se détruisant les uns les autres, détruisant leurs vies et leurs villes ? Un processus d'autodestruction et enclenché apparemment et tout cela au nom de la sainte liberté nous diront-ils, croyez- moi et les jours nous le diront ; Les arabes ne gagnerons ni en liberté, ni en démocratie, la seule chose qu'il vont gagné, c'est plus de haine entre eux, plus de dictature et d'injustice et enfin plus de mépris pour eux même. La Syrie ne se rétablira pas de sitôt de ce traumatisme, son tissu social est dangereusement atteint, sa structure urbaine gravement touchée, son armée affaiblie et par le système de gouvernance d'el Assad qui n'a pas fait grand-chose pour épargner à son pays et son peuple cette épouvantable épreuve, bien que la famille el Assad a assuré une stabilité politique de plus de 44 et une pseudo laïcité du pays, louée par l'occident des années de tendresse et de rapprochement, La gestion du conflit par les rebelles, elle aussi est à condamner, des milices, des «djihadistes sans frontières» de tous horizons, débarquèrent en Syrie, afin de prêter assistance aux frères sunnites opprimés par le «tyran alaouite» comme on le dessinait, où iront - ils ses combattants farouches une fois la guerre finie, vont-ils retourner à leurs pays d'origines ou dans d'autres contrées où d'autres missions djihadistes les attendront sous la bénédiction occidentale, pourvu que ce djihad reste en intra-muros et ne se retourne pas contre eux. Trop de sang a coulé, trop de douleur à été causée pour que les syriens arriveront à vivre normalement, les bâtisses seront un jour reconstruites, mais que sera-t-il des cœurs et âmes des femmes et des hommes syriens meurtris à jamais et dont les séquelles de cette barbarie les accompagneront jusqu'a leur dernier souffle, une génération complète d'enfants syriens est perdue. Devant cette barbarie des arabes qui s'entre-tuent pour le pouvoir, Israël, me parait être une oasis de paix et de droits. Jamais l'on n'a vue l'Etat hébreux tuer ou décimer une partie de son propre peuple. Ces tyrans adorent le pouvoir, ôter leurs femmes et enfants mais, ne toucher pas à leur chaise (le pouvoir), ils risquent de brûler tout à leur passage, décimer toute la population sans retenue ni recul. l'esprit arabe serait-il incompatible avec la liberté ? D'ailleurs, depuis quand nous les arabes avons vécu librement ? N'avons-nous pas tout le temps vécu sous le règne des sultans, des émirs, des cheikhs, empires étrangers, romains, ottoman, puis sous colonialisme occidental, etc. ? De la liberté, nous les arabes on ne connait que celle de s'entre-tuer, piller, nous déranger les uns les autres, bouffer nos espaces vitaux, nous étouffer au point que cela est devenue chez nous une véritable culture et un mode de vie, «thakafa», on ne participe en rien de positif dans le progrès universel, sauf montrer au monde notre odieux visage de terreur et de bassesse morale. A la vue de ces terribles images de bébés agonisants, j'ai parfois honte de dire que je suis arabe ! |
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