
Dans le cadre des
dispositions prises par l'Etat, pour la cession de ses biens des milliers de
logements sociaux sont proposés à la cession par l'Office de la promotion de la
gestion immobilière d'Oran. Dans ce cadre, quelque 6.000 dossiers ont été
déposés, à Oran, dont prés de 3.500 éligibles ont été
traités. Ces dossiers l'ont été, dans le cadre de la dernière campagne qui
s'est étalée jusqu'à la fin de l'année 2019. L'Etat a décidé, d'accorder
beaucoup d'avantages et de facilités aux locataires qui veulent acquérir les
logements appartenant à l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI).
Malgré le prix bas du logement proposé par les ces derniers, comparativement à
celui pratiqué sur le marché, de nombreuses familles se trouvent dans
l'impossibilité financière d'acheter leur logement. L'Office détient un
patrimoine immobilier de près de 36.000 unités entre appartements et locaux
commerciaux, dont 90 % du patrimoine immobilier sont loués. Il convient de
souligner, par ailleurs, que toute personne physique qui occupe régulièrement
un bien immobilier de l'Etat ou de l'OPGI, qu'il s'agisse d'habitation, d'un
local commercial, artisanal ou professionnel, peut demander l'achat du bien en
question dans le cadre de la formule «Cession des biens de l'Etat». «Les biens
immobiliers sont cédés à leurs occupants légaux, personnes physiques de
nationalité algérienne ou morales de droit algérien, sur la base de leur valeur
vénale», stipule le décret signé par l'ex Premier ministre Ahmed Ouyahia, précisant que les paramètres de détermination de
la valeur vénale desdits biens «sont fixés par arrêté conjoint des ministres
chargés des Collectivités locales, des Finances et de l'Habitat».
Les logements réalisés pour
le fonctionnement des services et organismes publics de l'État, les biens
immobiliers classés ou en instance de classement dans le patrimoine culturel,
les biens immobiliers appartenant aux collectivités locales ainsi que les biens
immobiliers menaçant ruine sont cependant exclus du champ d'application du
décret.