Deux matches en retard comptant pour les huitièmes de finale de la Coupe d'Algérie auront lieu aujourd'hui.

Le premier mettra aux prises l'ASMO et son hôte du jour, l'ASO Chlef. A en croire certaines informations, les Asémistes n'ont pas préparé ces retrouvailles dans les meilleures conditions.

Les joueurs sont tout simplement démotivés à cause de leur situation financière très difficile. Les promesses relatives à la régularisation des salaires et des primes n'ont pas été tenues par les dirigeants. «Aucun salaire n'a été perçu par les joueurs et les membres du staff technique depuis le début de saison», déplore-t-on dans le camp asémiste. Alors, le sort du match est-il déjà scellé ? Une chose est sûre: ce rendez-vous face à l'ASO se présente sous de mauvais auspices pour l'ASMO.

Aussi, le staff technique se montre sceptique quant aux chances de qualification en raison de l'état psychologique des joueurs oranais qui s'attendaient à percevoir au moins un salaire, comme promis par les dirigeants. Par ailleurs, on craint également les répercussions de l'enchaînement des matches. En face, l'ASO Chlef, encore sous le choc de la défaite concédée à domicile devant le PAC, est perturbée par la montée au créneau des supporters qui exigent le départ de Zaoui Samir. Mais cela ne devrait pas constituer un handicap pour les Chélifiens, qui se sont déplacés avec la ferme intention de composter leur billet pour les quarts de finale. C'est la même ambition affichée par le Paradou AC qui se rendra à Guelma pour affronter l'ESG dans un match inédit. Les Pacistes partent favoris, mais attention à «l'Escadron noir» qui dispose d'une belle opportunité d'écrire une autre belle page de son histoire. Pour rappel, l'ES Guelma occupe la deuxième place en championnat Inter-Régions «Est». Les Guelmis, avec la deuxième meilleure attaque, tirent leur force de leur défense, la meilleure de leur groupe. Le PAC parviendra-t-il à faire respecter la hiérarchie ? Tout reste possible.