Décidément, les projets LPA de Belgaïd, notamment ceux qui accusent un retard considérable et auxquels la wilaya d'Oran a tenu récemment à consacrer toute son attention, sont malheureusement toujours en souffrance et ce, en l'absence d'une réelle prise en charge de la part de l'OPGI d'Oran.

A titre d'exemple, les 121 logements du projet 154D, dont la distribution officielle est prévue pour le 1er novembre prochain, soit dans une quinzaine de jours, sont loin de pouvoir être livrés à temps. Et pour cause, la société désignée pour les travaux du VRD (Voiries et réseaux divers) ne semble absolument pas prendre en considération le facteur temps. Outre le retard constaté et la lenteur des travaux, d'autres épineux problèmes ont été constatés sur le site par de nombreux souscripteurs de ce projet. En effet, selon des intervenants sur place, l'OPGI a été interpellé, à plusieurs reprises, sur les accès des magasins au sous-sol, qui ont été dressés juste à côté des entrées des immeubles, ce qui n'a pas été fait dans les autres projets, compte-tenu de nombreux aspects que tout le monde connaît et les désagréments que peuvent causer, plus tard, ces magasins, notamment les propriétaires des cafétérias et des pizzerias, qui s'accaparent souvent des trottoirs et autres espaces, en principe réservés aux habitants des immeubles. Aussi, le niveau du sol par rapport à l'accès des immeubles est différent dans les 5 blocs (3, 4, 5, 6,7) d'où la nécessité de redresser le niveau grâce à une plate-forme qui servira plus tard à un espace vert, avant d'installer les escaliers d'entrée. Interrogés sur ce problème par les souscripteurs, l'entreprise chargée des travaux du VRD qui, pour rappel est installée dans la wilaya de Saïda, ce qui intrigue les bénéficiaires, a renvoyé la balle à l'OPGI, insistant sur le fait que les escaliers seront installés sans plate-forme. Face à cette nouvelle mystification et les nombreuses imperfections qui se profilent à l'horizon, les souscripteurs du projet 154D interpellent, aujourd'hui, le wali d'Oran et les responsables du secteur de l'Habitat, afin d'intervenir, dans les brefs délais, pour mettre un terme à cette politique de bricolage, dans ces projets, qui dure depuis plus de 6 ans.