
Le classico JSK-CRB, tant attendu
par le public algérien, n'est pas allé à son terme. L'arbitre fut contraint de
mettre fin aux débats à la 81' en raison de graves incidents ayant éclaté juste
après le troisième but des Belouizdadis.
Consécutivement à l'envahissement de terrain, la situation a dégénéré avec des
scènes regrettables. Des grillages de protection ont été défoncés par des
pseudo-supporters déchaînés qui ont envahi la pelouse où l'on a enregistré de
nombreux blessés. Dommage qu'une telle affiche s'achève dans une telle confusion.
La faute incombe à ces énergumènes, auteurs de la pagaille, qui n'honorent
guère un club de la trempe de la JSK dont les dirigeants, il faut l'avouer, ont
consenti de gros efforts pour permettre au club de revenir au-devant de la
scène. En somme, quelles que soient les raisons, « rien ne peut expliquer une
telle attitude qui peut engendrer de graves conséquences pour le club », a
affirmé haut et fort Iboud, le porte-parole de la
JSK.
Certains affirment qu'il
s'agit d'une manipulation pure et simple. Mais dans quel intérêt ? La question
mérite bien une réponse. En tout cas, ce qui est déplorable, c'est que la JSK
risque de lourdes sanctions, car selon le règlement en vigueur, ce genre de
scénario est condamnable par match perdu par pénalité, une défalcation de trois
points et quatre matchs à huis clos dont deux à l'extérieur. Et dire que la JSK
est appelée à représenter l'Algérie en Ligue des champions d'Afrique avec le
prochain match retour face à Horaya Conakry pour un
billet qualificatif en phase des poules. Les fauteurs de troubles devront être
lourdement sanctionnés, d'autant plus qu'aucun incident majeur n'a été signalé
depuis le début du championnat. Coup dur également pour les dirigeants de la
JSK qui ont réservé, comme a tenu à le souligner Saïd Allik,
un accueil des plus chaleureux à leurs hôtes. Pour rappel, la Commission de
discipline de la LFP devrait se réunir ce matin pour traiter les dossiers des
rencontres disputées le mardi et mercredi.