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La
rentrée universitaire 2019-2020 à la faculté des Langues étrangères de
l'Université Oran 2 ?Mohamed Benahmed' s'annonce «
périlleuse » pour bon nombre d'étudiants rencontrés, en ce début de semaine, à
l'intérieur de l'enceinte universitaire. Contrairement aux années passées,
l'année écoulée s'est achevée en queue de poisson: Ni
examens de rattrapage, ni délibérations. Tout a été reporté à après les
vacances. Dans le département d'Anglais, à titre d'exemple, plus de la moitié
des étudiants de L3 doivent passer des examens de rattrapage pour boucler leur
année, le cas échéant, espérer d'être rachetés pour prétendre obtenir leurs
diplômes de Licence, indique un délégué des étudiants. Les erreurs dans le
report des notes auprès de l'Administration sont également monnaie courante,
indique-t-il, ce qui explique la prise d'assaut par les étudiants des services
de scolarité pour tenter de rectifier ces erreurs. Autres éléments, source
d'inquiétude et de tension parmi les étudiants n'ayant pas bouclé leur année,
certains modules, leur a-t-on signifié, « ne peuvent pas faire l'objet à des
examens de rattrapage.» Selon une source de l'Administration, cela dépend en
effet, des crédits alloués à chaque module, s'il compte des épreuves d'examen
et de tests ou seulement des tests. A tout ce passif hérité de l'année
dernière, s'ajoutent les problèmes à régler à chaque rentrée universitaire, à
l'exemple des transferts, des remises des diplômes provisoires et des relevés
de notes pour les étudiants sortants? A ce sujet, également, les services de
scolarité auront beaucoup à faire. Certains étudiants ayant terminé en 2018,
attendent, toujours, leurs diplômes définitifs. Ils seraient, selon
l'Administration, toujours au service des diplômes, au Rectorat pour signature.
Un retard qui oblige beaucoup d'étudiants, notamment ceux désirant postuler
pour des concours de demander une prolongation de validité de leurs diplômes
provisoires. Ce qui ajoute du travail à des services de scolarités dans les
départements déjà submergés et en sous-effectifs. Si pour les étudiants et même
les enseignants, « l'Administration a beaucoup à se reprocher vu les carences
criardes en matière de gestion, les organisations estudiantines ont, également,
une grande part de responsabilité dans ce chaos, créé et alimenté par des
grèves et des blocages des cours souvent injustifiés et injustifiables. »
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