
Ce
qui arrive au club phare de la Mekerra en ce début de
saison sportive demeure incompréhensible et inexplicable face au mutisme
assourdissant des dirigeants, des membres du conseil d'administration et des
autorités locales. En effet, le club est confronté à une crise financière sans
précédent au point de ne pouvoir disposer des licences des joueurs recrutés cet
été pour cause de dettes. Une entame difficile avec des jeunes joueurs du cru
qui ont montré leurs limites face à des formations constituées de joueurs
chevronnés et bien préparées. Jusqu'à présent la problématique relative au
règlement des dettes et le retrait des licences n'a pas encore connu son
épilogue. On apprend que le directeur général Benayad
Kaddour se démène pour rassembler l'argent tout en
interpellant le wali afin de mobiliser les entrepreneurs et les opérateurs
économiques de la wilaya. Le club a besoin dans l'immédiat de 2 milliards 600
millions de centimes, a indiqué Benayad.
Au
sujet de la question de la barre technique, le DG de l'USMBA nous a avoué qu'il
est à un stade très avancé des négociations avec l'entraîneur Kamel Mouassa. Par ailleurs, un entraîneur espagnol répondant au
nom de Lopez Martinez Joakin a signé avant-hier un
contrat avec l'USMBA pour prendre en charge les jeunes catégories et le projet
d'une académie. A noter que le coach espagnol accompagné de deux assistants
était présents dans les tribunes lors du match face au CABBA. Par ailleurs et
sur un autre registre, les dirigeants avaient misé sur un chèque de 7 milliards
que devait délivrer la société Naftal avant le 15
juillet dernier pour régler le problème des dettes, selon les termes du contrat
passé pour le transfert du joueur Nabil Lamara au
MCA. Or, ce chèque, qui constitue la seconde tranche de la somme convenue, n'a
toujours pas été accordé à l'USMBA. Notre interlocuteur a démenti toutes les
informations portées sur la presse selon lesquelles la société Naftal aurait exigé le numéro du Rib
du compte bancaire du club. Benayad précise que le
paiement selon une clause du contrat devrait se faire par chèque comme pour la
première tranche et non par virement bancaire. Pour en revenir au contrat de
sponsor de Naftal, sa disparition reste une véritable
énigme et les personnes qui en savent des choses au sujet de ce document
«disparu ou égaré» sont les deux actionnaires qui ont effectué le déplacement à
Alger pour la signature de la convention de sponsor. Ils sont les deux seules
personnes qui peuvent en fournir des explications malheureusement ils se sont
limités à s'échanger des accusations. Selon des indiscrétions le wali essaye de
trouver une solution dans le budget communal et le fonds de wilaya. Néanmoins
il est très probable que des contraintes administratives soient des
ralentisseurs pour faire aboutir l'acquisition des licences dans l'immédiat.
Une opération de sauvetage du club est impérative et urgente.