Des jeunes bénéficiaires de contrats de pré-emploi, de l'Anem et du filet social, ont observé hier un sit-in devant le cabinet du wali pour exprimer leurs revendications, dont surtout la titularisation aux postes qu'ils occupent actuellement. Ainsi, selon leur représentant, M. Toufik, «nous sommes exactement 1.543 jeunes et moins jeunes concernés, dans le sens où nous avons été recrutés pour certains par l'Agence nationale de l'emploi, Anem, et pour d'autres par la direction de l'Action social (DAS), depuis plus de huit ans. Nous exerçons des activités dans nombreux secteurs, tels l'éducation nationale, les affaires religieuses, la formation et l'enseignement professionnels, notamment, sachant que la majorité d'entre nous sont des femmes, dans des conditions de précarité». Auparavant, poursuit-il, «nous organisions nos rassemblements devant la direction de l'emploi à la cité Boudjenana, avec zéro résultat et où nous n'avons pas rencontré une bonne écoute.

Dans ces conditions, nous avons décidé depuis le 1er du mois de juillet dernier de venir les lundis, ici devant le cabinet du wali dans l'espoir de transmettre nos revendications au 1er responsable de la wilaya, mais en vain jusqu'à maintenant, dit-il. A chaque fois on nous dit qu'il est en congé».

En tout état de cause, note-il, «notre plateforme de revendications se résume en trois points pour l'essentiel, à savoir d'abord notre intégration et titularisation aux postes occupés jusqu'à présent. Mais aussi le calcul dans la retraite des années de travail réalisées et le payement des congés des années d'ancienneté d'activité, qui vont de huit ans jusqu'à 30 ans pour certains des recrutés dans le cadre du filet social». Filet social dont la prime accordée est de seulement 5400 dinars/ mois, pendant que celles des universitaires du pré-emploi se monte à 15.000 dinars et celles du niveau de terminale à 8.000 dinars par mois. Par ailleurs, ajoute-il, «nous demandons en plus une enquête avec un assainissement des listes des bénéficiaires de ces deux genres de contrats, car beaucoup empochent les paies de fin de mois, sans être présent effectivement aux postes déclarés.»