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Dégradation du cadre de vie à Haï Benarba (ex Rocher): Un calvaire qui dure depuis plus de 20 ans

par B. M.

  C'est un cri de détresse lancé par les habitants du quartier Benarba, (ex Rocher) sur la situation de précarité qu'ils vivent depuis presque 20 ans, malgré toutes les requêtes adressées aux autorités locales. Las d'attendre une amélioration de leur situation, ces habitants interpellent, de nouveau, le wali d'Oran pour la concrétisation de projets de commodités nécessaires, pouvant assurer une vie décente aux citoyens. Dans cette lettre adressée au wali, les trois associations du quartier demandent l'achèvement des travaux de revêtement des routes restés en suspens après le départ de l'ancien wali.

Les routes non bitumées sont devenues de véritables menaces pour la santé des enfants, en été comme en hiver.

Les inondations, en période des pluies, et la poussière durant les grandes chaleurs affectent sérieusement la santé des habitants et spécialement des enfants. Ajoutez à cela, l'absence de gaz de ville dans l'îlot 6.

En effet, à cause du terrain accidenté, les travaux de raccordement au gaz naturel ont été suspendus. Les habitants citent aussi l'absence de polyclinique malgré la disponibilité d'une assiette de terrain pour la concrétisation de ce projet, le manque de moyens de transport, l'absence de bureau de poste, d'aire de jeux, de l'éclairage public et de marché de proximité.

Les habitants se plaignent également du manque de sécurité et de la non-régularisation de leur situation pour les logements sociaux attribués. De même que pour la sécurité des enfants exposés au danger des accidents de circulation, les trois associations demandent la réalisation d'évitements sur la RN2, afin de dégager la circulation. Pour tous ces problèmes, les associations attendent une manifestation des autorités locales et une prise en charge réelle de tous les projets non achevés.

En conclusion, les associations affirment avoir frappé à toutes les portes mais en vain.

« Aujourd'hui nous n'avons d'autre espoir qu'une intervention personnelle du wali pour mettre un terme à notre calvaire qui dure depuis plus de deux décennies »