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Oran :
L'APC d'Oran annule l'attribution des espaces pour des jeux récréatifs: Des jeunes investisseurs de l'ANSEJ dans la tourmente
par Mokhtaria Bensaâd ![]() Ils
sont plusieurs jeunes diplômés qui ont bénéficié dans le cadre de l'ANSEJ d'un
crédit bancaire pour la réalisation de leurs projets de création de jeux
récréatifs pour les enfants, dans les jardins publics et qui attendent, depuis
2017 l'installation de leur matériel dans des sites, mis en location par l'APC
d'Oran. Tout a commencé par la publication, le 14 août 2017, d'un avis
d'adjudication, signé par le maire d'Oran sous pli fermé pour «la location des
sites pour créer des jeux récréatifs pour les enfants, dans les jardins publics
situés à travers les délégations communales». Suite à quoi, les
soumissionnaires intéressés par cet avis ont retiré le cahier des charges et
constitué, tout un dossier, pour déposer leur soumission auprès du service des
contrats et marché de l'APC. Après étude des offres, conformément à la
réglementation, plusieurs jeunes soumissionnaires ont pu bénéficier de sites
pour la réalisation de leurs projets. Selon une jeune bénéficiaire de ces aires
de jeux, « tout s'est déroulé en respect de la réglementation. Nos offres ont
été étudiées. L'attribution des espaces a été validée, lors d'une assemblée
communale. Les bénéficiaires de ces aires de jeux devaient, ensuite, retirer
une autorisation d'exploitation des ces sites auprès
du service technique de l'APC pour l'installation du matériel», Or, nous confie
cette jeune diplômée, «depuis 2017, tout a été bloqué. L'APC ne nous a pas
délivré l'autorisation d'exploitation des sites. Le matériel que nous avons
acquis dans le cadre de l'ANSEJ, pour la bagatelle de 600 millions de centimes
est stocké dans des locaux loués à raison de 5.000 DA par mois. Sans cette
autorisation, nous ne pouvions pas concrétiser notre projet». Mais la grande
surprise a été l'annulation, récemment, des attributions de ces sites sans
donner aucune explication aux bénéficiaires. «Nous avons été informé juste de
la décision de l'annulation des attributions et personnes, à l'APC n'a voulu
nous recevoir pour nous donner les raisons de cette décision», souligne avec
regret cette jeune maman qui avait espoir de débuter dans la vie
professionnelle avec ce projet. Aujourd'hui, tous ces jeunes se retrouvent avec
un matériel inexploité, un crédit à rembourser et un chômage forcé.
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