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![]() ![]() ![]() ![]() Encore une fois, Djabou
vient d'ôter une épine du pied du président Hamar, très contesté par les fans
de l'ESS après que cette dernière ait subi une série de contre-performances.
Cela s'est passé mercredi, au stade du 8 Mai 1945, moment choisi par Djabou pour marquer à la fois trois buts et les esprits de
ceux, peu nombreux il faut dire, qui doutaient des aptitudes du stratège sétifien. Accrochés à leur idée qu'un joueur trentenaire
est bon pour la retraite, ils ont dû se rendre à une évidence éclatante : tout
comme les vrais champions, Djabou n'a rien perdu de
son talent, dont il nous régale depuis de nombreuses années. A l'instar des
plus grands footballeurs, il a conservé intactes sa technique et sa vision de
jeu, celle qui lui permet de résoudre souvent les problèmes offensifs de son
équipe. Une question : pourquoi des coéquipiers plus jeunes que lui n'ont-ils
pas le même rendement ? La réponse coule de source : parce qu'ils n'ont pas le
niveau de l'ex-international et ne l'auront probablement jamais. Il existe de
par le monde des footballeurs d'exception dont on ne cessera jamais d'admirer
car ce sont eux qui font le spectacle et forcent les résultats, si chers aux «
réalistes » de tous bords, joueurs, entraîneurs, dirigeants et supporters. Ce
sont eux qui donnent au jeu la beauté qui créé du plaisir et de l'émotion aux
gens qui font la queue et passent aux guichets. Djabou
fait partie intégrante de ces bateleurs modernes des stades, une espèce
peut-être en voie de disparition par manque de protection et inapplication des
lois du jeu par les arbitres. Combien cette brutalité a-t-elle atteint ces
artistes parfois réduits à se retirer de cette arène que sont devenus les stades
? Nombreux sans doute, au grand désespoir de ces joueurs sans lesquels le
football ne serait qu'un jeu sans attrait. Djabou a
souffert du même traitement. Lors du Mondial 2014, il a été le seul capé à
battre le fameux Neuer, meilleur gardien du monde de
la décennie. Dès lors, nombreux sont ceux qui nous ont interpellés pour
signaler une injustice, celle de ne pas faire partie du groupe de l'équipe
nationale. Et pourtant, plus que ses prédécesseurs, Djamel Belmadi
apprécie les footballeurs techniques et créateurs. Par cet article, notre
objectif n'est autre que de rendre justice à un joueur digne de considération.
Et rien d'autre.
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