La criarde défaillance de l'éclairage public, depuis plus de huit mois, dans de nombreuses zones essaimées à travers la municipalité d'Aïn El Turck a fait sortir de leurs gonds des riverains qui n'ont pas écarté l'hypothèse de recourir à un sit-in de protestation devant le siège de l'APC et celui de la daïra. «Nous avons adressé à maintes reprises des requêtes aux responsables concernés de l'APC mais malheureusement rien n'a été entrepris pour mettre un terme à cette déplorable situation de déliquescence qui n'a que trop duré. Doit-on pour cela interpeller le wali pour faire sortir ces responsables de leur longue hibernation ?», ont déploré des représentants de familles avec une pointe de dépit, abordés à ce propos par Le Quotidien d'Oran. En effet, selon le constat établi sur le terrain, la quasi-totalité des ruelles de la partie basse de ladite municipalité plonge dans les ténèbres dès le soir. «C'est inadmissible et scandaleux ! Mes enfants et ceux de mes voisins tâtonnent dans l'obscurité ambiante depuis près d'une année tôt le matin pour se rendre à leur établissement scolaire. N'y a-t-il personne pour mettre un terme à cette obscure situation ? Que font nos élus à part de se donner en spectacle sur les places publiques ?», se sont indignées encore des familles domiciliées à l'allée des Villas avant de renchérir «dans certains quartiers résidentiels, ce problème ne se pose nullement. Les candélabres sont aussitôt réparés en cas de défectuosité». Notons que ce piètre état de fait engendre à la tombée de la nuit un climat d'insécurité chez les familles.