Mises en place par l'Agence foncière de wilaya il y a un peu plus de deux ans, les équipes d'entretien des cités assurant le service après livraison ont été substantiellement renforcées ces derniers temps, au grand soulagement des habitants. Les prestations fournies par ces équipes volantes ont connu en effet une nette amélioration à la faveur de leur renforcement en moyens humains, matériels et logistiques, mais également grâce à un redéploiement et une réorganisation plus efficaces, avec à la clé un planning d'intervention bien étudié.

Consciente plus que jamais du fait que sa mission ne se termine pas à la remise des clés, l'Agence de gestion et de régulation foncières et urbaines de la wilaya d'Oran accorde désormais un intérêt particulier au service après livraison, à travers notamment l'entretien régulier de l'environnement et la prise en charge du cadre de vie au niveau des nouvelles cités relevant des différents programmes (logement promotionnel aidé, promotionnel public collectif et semi-collectif?).

Un planning, mettant en jeu une fréquence de rotations qui augmente progressivement à mesure que le personnel et la logistique engagés se renforcent suivant les exigences du plan de charges, a été mis au point par la direction de l'Agence foncière. Entretien des espaces verts, nettoyage, désinfection des poubelles, curage des caniveaux, maintenance des parties communes?, tout est passé au peigne fin par ces brigades d'entretien, dont le travail est supervisé sur place et fait l'objet de rapports circonstanciés et de bilans détaillés.

Bien que les frais inhérents à ces charges que perçoit l'Agence foncière au titre de cette prestation soient plutôt symboliques (60.000 DA durant les deux années de la garantie biennale), l'AGERFOR ne fait pas pour autant dans le service minimum, encore moins dans le lifting trompe-l'œil.

Loin de là, c'est vraiment du sérieux, un travail digne d'une gestion professionnelle de la part d'un promoteur immobilier remplissant sa part du contrat à l'égard de ses souscripteurs pour ce qui est du service après-vente et ce, du témoignage de la majorité des résidents approchés au niveau de différentes cités de l'Agence foncière, dont celles de 128 logements LPA de Boutlélis, les 139+180 logements LPA de Gdyel, les 160 LPA logements d'Oued Tlélat et les 100+40+60 LPA de Haï Es-Sabah.

RESPONSABILISER LES HABITANTS

A l'évidence, l'avenir de la cité neuve dépend de son présent. Si les habitants y instaurent l'ordre dès leur installation, celui-ci se perpétuera. En revanche, s'ils acceptent le laisser-faire, impossible de restaurer plus tard. L'image de la cité est l'affaire de ses habitants en premier lieu. Le choix entre le bien-être et le mal-être, c'est eux qui en décident. D'où la nécessité de s'organiser, d'emblée, en comités de quartier pour fédérer les résidents et mettre en place une courroie de transmission avec les autorités. Tel est le message que semble vouloir émettre l'Agence foncière à l'endroit des « nouveaux » résidents. Si, par ailleurs, le collectif des habitants doit assumer pleinement son rôle de syndic et gardien du temple, cela n'exempte pas pour autant l'Agence de sa mission post-livraison. Y compris la question des locaux à usage commercial et administratif. Il ne suffit pas d'accomplir la transaction de vente. La finalité est dans la création de services publics et d'activités commerciales sédentaires de proximité, de sorte que les habitants aient tout ce qu'il faut dans leur petit centre urbain. En ce sens, l'Agence doit trouver le bon mécanisme pour «obliger» ses clients de lever dans les meilleurs délais.