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Ténès: Les chiens errants, un vrai casse-tête
par Bencherki Otsmane
 La présence de chiens errants dans certains quartiers
de la ville côtière de Ténès préoccupe les habitants. La plupart de ces chiens
investissent la ville à la recherche de nourriture. Leurs endroits de
prédilection le marché ou les bacs de déchets ménagers dont leurs contenus
débordent sur les trottoirs. Ces chiens non vaccinés présentent un réel danger.
En 2013, les pouvoirs publics ont organisé avec le concours des autorités
locales une campagne d'abattage des chiens errants. Elle s'est soldée par
l'élimination d'une vingtaine de chiens moyennant des appâts toxiques. Cette
méthode, faut-il le souligner, a été recommandée par le wali en raison des
risques quant à l'utilisation d'armes à feu. Il est à noter que les appâts non
utilisés sont récupérés selon un responsable du bureau d'hygiène et les
cadavres des chiens tués sont acheminés à la décharge où ils sont enfouis.
L'abattage peut paraître une pratique assez violente,
mais elle est dictée par le fait que les chiens errants en périmètre urbain
sont difficiles à contrôler n'ayant pratiquement pas de propriétaires. En
revanche, le service vétérinaire privilégie la vaccination en milieu rural
parce que les chiens sont facilement contrôlables puisqu'ils ont pratiquement
des propriétaires. Selon le service vétérinaire, «le problème des chiens
errants nécessite des actions ponctuelles, régulières et un suivi rigoureux
pour préserver la tranquillité et la santé de leurs habitants ». Pour cela,
dira-t-il, « il faut soit programmer des opérations d'abattage systématique des
canidés ou procéder à la pose d'appâts empoisonnés pour éviter les accidents
dus à l'utilisation d'armes à feu ». Un habitant du quartier « El Beylik »
situé au centre-ville de Ténès où l'on observe des meutes de chiens dès la
tombée de la nuit en raison du marché qui s'y trouve suggère une autre solution
à savoir «la stérilisation des femelles pour réduire le nombre des nouveaux
chiots » car, fera-t-il remarquer, «les chiens
abattus sont souvent remplacés par d'autres». Par ailleurs, les citoyens
appellent les services concernés à sévir contre ceux qui possèdent,
commercialisent où élèvent des chiens dangereux car on garde toujours en
mémoire ce jeune enfant de 7 ans défiguré par un chien. La victime jouait
devant le seuil de la maison parentale.
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