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![]() ![]() ![]() ![]() A défaut de rencontres de haute volée technique,
cette Coupe du monde est en train de nous livrer des scénarios inattendus
dignes d'Hitchcock, à couper le souffle aux supporters, qui ont même versé des
larmes sous le poids de l'émotion. Ces derniers aussi sont sous pression, tout
comme les joueurs sur le terrain. Tel fut le scénario de ce Nigéria -
Argentine, un match couperet où une seule équipe devait arracher sa
qualification au second tour. C'est finalement l'Argentine qui est passée de
justesse grâce surtout à son capitaine Messi, auteur
du premier but et qui, mardi soir, lorsqu'il le fallait, lui, l'artiste, a
enfilé le bleu de chauffe pour sortir son équipe de ce guêpier. Il faut rendre
hommage aux Nigérians, fidèles à la tradition, répliquant du tac au tac à un
adversaire dominateur certes mais tout de même inquiet. Le Nigéria a sans doute
trop misé sur le nul qui lui aurait permis de passer aux huitièmes de finale.
Après le but de Messi, ils ont trop tardé à réagir.
Il a fallu que l'arbitre leur accorde un penalty généreux, le joueur nigérian à
la lutte avec Mascherano, se laissant tomber. Tout
était à refaire pour les Argentins qui ont jeté toutes leurs forces dans la
bataille face à des adversaires occupant bien les espaces, et même supérieurs
aux Argentins dans les duels aériens. Il faut reconnaître que le coach Sampaoli a eu la bonne initiative de lancer l'ailier Pavon qui a perturbé la défense du Nigéria par ses courses
et ses centres en retrait. C'est sur l'un de ces centres que le défenseur Rojo, avec de la réussite, a inscrit le but de la victoire.
Même qualifiés, les Argentins en voulaient terriblement à l'arbitre turc Cuneyt Cakir qui, à l'inverse de
ses collègues ces derniers jours, a refusé de revoir l'action litigieuse sur la
VAR. Les Argentins ont fait du point trois de ce procédé concernant les
pénaltys et dont le texte officiel est le suivant : « Veiller à ce qu'aucune
décision clairement incorrecte ne soit prise au moment d'accorder ou ne pas
accorder un penalty ». Le dernier point de la procédure précise que la décision
finale revient toujours à l'arbitre après le visionnage de la séquence vidéo.
Ceci dit, il se confirme que l'Argentine est en deçà des favoris comme le
Brésil, l'Allemagne, l'Espagne, et la Croatie. Répétons-le encore une fois,
c'est à cause du coach Sampaoli qui a procédé à trop
de changements depuis qu'il est en place. Cela a débouché sur la Messi-dépendance, actuellement de plus en plus accrue. Un
arbre ne peut cacher la forêt, et Messi est un être
humain à qui ne doit pas trop demander, surtout en cette période où le doute s'est
installé après la raclée subie face à la Croatie. Le tableau des huitièmes va
nous offrir un France - Argentine qui fera saliver les amateurs de suspense.
Les Bleus, bien pâles face au Danemark parviendront-ils à battre l'Argentine,
dont on ne sait pas si les joueurs auront retrouvé leurs esprits après la
grosse peur de mardi soir.
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