Développer le monde rural est une priorité des autorités locales. En fin de semaine, 59 aides à l'habitat rural dans la daïra de Aouf ont été octroyées. Cette daïra a déjà bénéficié entre 2002 et 2013 d'un programme de 2.540 aides. En 2017, elle en a eu 120 et cette année 185. Les communes de Aouf, Gharrous et Beniane ont eu respectivement 145,70 et 90 aides, (le montant de chaque aide est de 70 millions de centimes). Par ailleurs, l'opération «énergie solaire», pour les contrées déshéritées, vient de débuter. D'ici un mois 56 foyers seront raccordés. Près de 17 milliards de centimes ont été dégagés au profit de 500 habitations. Par ailleurs, dans le cadre du Projet de Priorité du Développement Rural Intégré, initié par la direction des forêts, cette mise à niveau s'est soldée par la remise de bétail entre ovins et bovins dont le nombre de têtes oscille de 2 à 12, variant d'un éleveur à l'autre. Les apiculteurs, pour leur part, ont acquis des dizaines de ruches. Toutes ces opérations ont ciblé des douars isolés et des contrées «oubliées» auparavant selon leurs habitants qui étaient surpris de voir un wali leur rendre visite comme à Sfafiha, Kabrine, Ouled Bouziane, Chouitah, Tordj, Sidi Ziane, Sidi M'barek, Mediouna. Certaines de ces localités ne disposent que d'une retenue collinaire pour abreuver leur cheptel. L'occasion a été donnée à ces habitants qui ont exprimé le souhait de voir leur désenclavement se concrétiser en demandant l'aménagement de pistes, routes et ponts, l'éclairage, des arrêts de bus, de l'AEP, des écoles et tant de choses pour leurs conditions de vie. Donc dans un premier temps, certains ont eu l'accord en fonction d'une priorité d'un fonçage de puits, de la construction de château d'eau, d'un raccordement au réseau électrique. Alors que d'autres, ayant profité de certaines circonstances, ont été appelés à déménager des zones forestières où ils s'étaient installés illégalement.